Équipementier industriel centré sur l'environnement et l'énergie, CNIM a terminé le premier semestre de son exercice 2015 sur un résultat net part du groupe en baisse limitée de 1% à 18,7 millions d'euros. Ses prises de commandes ont de plus doublé sur la période.

Ce matin à la Bourse de Paris, l'action CNIM prenait 1,6% à 77,8 euros dans un marché où le CAC 40 perd 2,3%.

Sur la période, le chiffre d'affaires a baissé de 6,6% à 359,7 millions d'euros. En cause : notamment la cession des sociétés Saphymo (au 1er janvier) et AMI Software (au 17 mai), soit 9,8 millions de manque à gagner au total sur le semestre.

A l'inverse, en hausse de 15,3% à 28,7 millions d'euros, le résultat opérationnel a porté la marge à 8% des ventes, contre 6,5% un an plus tôt et 5,9% sur l'ensemble de l'exercice 2014.

L'amélioration de la rentabilité a été particulièrement sensible dans la branche Energie (202,9 millions d'euros de ventes semestrielles, - 22%), où le taux de marge est passé de 10 à 13,7%. Dans la division Informations & Systèmes (100,7 millions d'euros de CA, + 38%), la marge reste symbolique (1,5%), mais elle était négative un an plus tôt.

L'avenir du groupe semble plus dégagé qu'auparavant, à en juger par les entrées de commandes enregistrées sur le semestre : près de 400 millions d'euros, soit un peu plus du double du montant du premier semestre 2014 (196,1 millions). De ce fait, le montant du carnet de commandes atteignait au 30 juin 732,2 millions d'euros.

Du côté du bilan, la trésorerie nette se situait au 30 juin à 46,3 millions, contre 72,2 millions fin 2014.

En guise de perspectives, CNIM estime qu'il 'bénéficiera en 2015 d'enregistrements de commandes en progression.'


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