Le groupe allemand, numéro un mondial de la pharmacie, s'attend à une croissance de son résultat avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) dans le haut d'une fourchette à un chiffre et non plus vers le bas d'une fourchette à deux chiffres.

L'Ebitda ajusté du deuxième trimestre est ressorti à 3,06 milliards d'euros, un peu plus que l'an dernier et juste au-dessus du consensus Reuters qui le donnait à 3,0 milliards d'euros. Le résultat a bénéficié notamment d'une hausse du bénéfice de la filiale de plastiques Covestro.

Bayer, qui attend le feu vert des autorités réglementaires à son projet de rachat de 66 milliards de dollars de l'américain Monsanto, avait averti le 30 juin que la faiblesse de ses ventes de pesticides au Brésil et une activité moins soutenue que prévu de sa division produits sans ordonnance impacteraient à hauteur d'au moins 300 millions d'euros son excédent brut d'exploitation de 2017.

(Ludwig Burger, Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Monsanto, Bayer, Covestro