RAPPORT FINANCIER SEMESTRIEL AU 30 JUIN 2016

CREDIT AGRICOLE DE NORMANDIE- SEINE

Société coopérative à capital variable,

régie par les dispositions du Livre V du Code Monétaire et Financier.

Siège social : Cité de l'Agriculture, Chemin de la Bretèque, 76 230 Bois-Guillaume.

RCS : 433 786 738 Rouen.

SOMMAIRE

Rapport semestriel d'activité au 30/06/2016 ………………………………. 3

Comptes consolidés intermédiaires résumés au 30/06/2016……………..… 21

Attestation du responsable de l'information…………………………………… 64

Rapport des Commissaires aux Comptes sur l'information

financière semestrielle 2016 …….……………………………………………… 65

Rapport semestriel d'activité au 30 juin 2016
  1. Environnement économique et financier
  2. Environnement national et international

    Le début d'année 2016 est marqué par un affaiblissement de la reprise mondiale qui affecte aussi bien les pays avancés qu'émergents ou en développement. Le Fonds Monétaire International (FMI) revoit à la baisse sa prévision de croissance du PIB mondial à 3,2 %, en retrait de 0,2 point par rapport à son estimation initiale. L'économie mondiale souffre d'une insuffisance de la demande grevée par l'atonie de l'investissement des pays exportateurs de produits de base. L'incertitude grandissante relative aux perspectives de croissance mondiale est renforcée par le ralentissement du commerce international et la persistance de tensions déflationnistes dans la zone euro et au Japon, malgré le maintien de politiques monétaires accommodantes de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Banque du Japon (BoJ).

    La situation est contrastée dans les pays émergents. Ainsi, la Chine poursuit sa trajectoire vers une croissance moins forte (+ 6,5 % soit - 0,4 pt / 2015) mais plus durable et davantage tournée vers la consommation et les services. A contrario, le Brésil s'enlise dans la récession (- 3,8 % stable / 2015) tout comme la Russie (- 1,8 % + 1,9 pt / 2015) qui demeure impactée par les sanctions économiques de l'Union Européenne et le niveau relativement bas des prix du pétrole, malgré leur remontée depuis le début de l'année (+ 35,5 % pour le Brent).

    La croissance du PIB dans les pays développés devrait être conforme à 2015 à + 1,9 %. Outre-Atlantique, l'activité économique a ralenti de manière inquiétante au premier trimestre (+ 0,8 % en glissement annuel), minée par la baisse record des investissements des entreprises américaines de l'énergie (- 86 % sur un an) et une consommation des ménages en deçà des attentes (+ 1,9 % au T1 2016). L'économie US devrait croître de 2,2 % en 2016 (- 0,2 pt / 2015 - source FMI) pénalisée toutefois par l'impact de la remontée du dollar sur le niveau des exportations.

    Le taux de croissance du PIB de la zone euro est attendu à 1,5 % en 2016 sans prise en compte des impacts éventuels du « Brexit ». Au premier trimestre, le PIB progresse de 0,6 %, soutenu par la consommation des ménages et l'investissement privé qui bénéficient de la faiblesse du coût de l'énergie, de politiques budgétaires légèrement expansionnistes et d'un contexte de taux historiquement bas.

    Au plan national, le PIB du premier trimestre 2016 est en hausse de 0,6 % portant l'acquis de croissance à 1,1 % et confortant la prévision 2016 à + 1,5 % (source Crédit Agricole SA). L'économie nationale profite d'un rebond de la consommation des ménages et de l'investissement global, sous l'effet de l'augmentation du pouvoir d'achat et du redressement des marges des entreprises.

    L'économie normande profite de ce contexte national favorable avec une stabilisation du taux de chômage qui reste toutefois supérieur à la moyenne nationale (10,2 % vs 9,9 %) sous l'effet de statistiques moins favorables pour l'Eure et la Seine-Maritime.

  3. Evolution des marchés financiers

    Les principaux indices boursiers ont connu une forte volatilité depuis le début de l'année. Le vote en faveur du « Brexit » a été une onde de choc pour les bourses européennes qui ont chuté brutalement à son annonce mais ont depuis regagné une partie du terrain perdu.

    Ce premier semestre se caractérise par une aversion au risque accrue, qui pousse les investisseurs à délaisser les actifs les plus volatiles (actions et matières premières) en faveur de supports moins risqués à l'instar des obligations. Sur le premier semestre, les principaux indices boursiers mondiaux enregistrent des évolutions hétérogènes avec un repli pour le CAC 40 de 8,6 %, le Dax allemand de 9,9 % et le Nikkei japonais de 18,2 % alors que dans le même temps, le FTSE 100 anglais et le Dow Jones américain progressent respectivement de 4,2 % et 2,9 %.

    Le rendement des obligations est en retrait sur les marchés américain et européen, avec toutefois un creusement des spreads traduisant la perception du marché sur la divergence des politiques monétaires de la Réserve fédérale américaine (FED) et de la BCE. Les tensions déflationnistes étant toujours d'actualité dans la zone euro, la BCE abaisse son principal taux directeur à 0 %. Elle a également annoncé le lancement d'un nouveau programme d'opérations de refinancement à plus long terme ciblées (TLTRO II), un programme d'achats de titres du secteur des entreprises (CSPP) et le maintien du programme étendu d'achats d'actifs. Ces mesures non-conventionnelles devraient inscrire le contexte de taux bas dans la durée à l'horizon de plusieurs mois.

  4. Contexte bancaire

    Le taux d'épargne des ménages est quasi stable à 14,4 % au premier trimestre 2016 contre 14,5 % en 2015 (source INSEE). Les français privilégient l'épargne règlementée, en particulier le PEL (Plan Epargne- Logement) du fait de son niveau de rémunération et les comptes à vue. L'assurance-vie reste toutefois le premier support d'épargne alors que les valeurs de marché continuent à pâtir de leur forte volatilité.

    L'encours de crédit aux particuliers progresse de 3,8 % en mai sur un an, traduisant le dynamisme du crédit à la consommation (+ 5,9 %) et du crédit habitat (+ 3,4 %) dont la production profite du mouvement de renégociations induit par la baisse continue des taux d'intérêts long terme (1,98 % en mai 2016 contre 2,34 % en décembre 2015).

    L'encours de crédit aux entreprises s'est accru de 5,4 % en mai en année glissante. Cette évolution se retrouve aussi bien au plan des crédits de trésorerie (+ 9,8 %) que des financements d'investissements (+ 3,9 %).

  5. L'activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole de Normandie-Seine
  6. Activité commerciale

    La Caisse Régionale accompagne pleinement le développement économique de son territoire avec la réalisation de plus de 1 milliard d'euros de nouveaux crédits à moyen et long termes. L'encours de créances, à 10,2 milliards d'euros, est en légère progression de 0,2 % sur un an et ce malgré une moindre utilisation de certaines lignes de crédits court terme sur les clientèles entreprises et collectivités publiques.

    Le marché de l'épargne poursuit sa croissance, avec des encours à 14,3 milliards d'euros, en hausse de 2,8 % sur un an. Dans un contexte de taux bas, la collecte bilan évolue favorablement à + 4,7 % en année glissante (+ 417 millions d'euros) portée par l'accroissement des encours de DAT (+ 17,2 %), d'Epargne Logement (+ 9,1 %) et une bonne tenue des dépôts à vue (+ 7,6 %).

    En matière d'épargne moyen terme, l'assurance-vie conserve tout son attrait auprès de la clientèle avec un encours de près de 4,2 milliards d'euros en hausse de 2,2 % sur un an. Dans le même temps, le compartiment OPC s'inscrit en retrait de 11 % à 524 millions d'euros sous l'impact défavorable de la volatilité des marchés financiers.

    Au plan des services, l'activité est globalement en phase avec les attentes de l'entreprise notamment en matière d'assurances dommages dont le portefeuille progresse de 3,2 % sur un an avec la réalisation de 17 000 nouveaux contrats.

    Millions d'euros

    Evolution sur 1 an

    Encours de crédit Encours global de collecte

    10 204

    14 275

    + 0,2 %

    + 2,8 % *

    *Taux d'évolution 2016 vs pro-forma 2015

  7. Faits marquants de la période et principaux risques et incertitudes du second semestre 2016

  8. La Caisse Régionale de Normandie-Seine n'a pas enregistré d'événements marquants au cours du 1er semestre de l'année et n'a pas identifié de risques majeurs susceptibles d'affecter significativement les comptes sociaux et consolidés de l'exercice 2016.

La Sté Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Normandie-Seine a publié ce contenu, le 05 August 2016, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le05 August 2016 10:24:06 UTC.

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