Crédit Agricole (-1,94% à 12,2 euros) signe la plus forte baisse du CAC 40 à l'ouverture après avoir indiqué, vendredi soir, qu'une dépréciation de l’écart d’acquisition sur LCL de 491 millions d’euros impactera son bénéfice net part du groupe 2016. Toutefois, elle n'affecte ni la solvabilité de Crédit Agricole S.A. ou du Groupe Crédit Agricole, les écarts d'acquisition étant déjà intégralement déduits dans le calcul des ratios de solvabilité, ni leur liquidité, la charge de dépréciation n'entraînant aucun décaissement en numéraire.

La politique de distribution de résultat de Crédit Agricole S.A. n'est pas non plus affectée : le Conseil d'Administration confirme son intention de proposer à l'Assemblée Générale qui aura à statuer sur les résultats 2016 un dividende de 0,60 euro par action. Ce dividende a d'ores et déjà été déduit en totalité de la base de capital Common Equity Tier 1 au 30 septembre 2016 (ratio CET1 non phasé de 12,0% à cette date). A partir de 2017, le Conseil d'Administration confirme également son intention de proposer un dividende correspondant à 50% du résultat attribuable par action et de ne pas baisser le niveau du dividende par rapport à 2016.

Hors cette charge de dépréciation, le résultat net part du groupe sous-jacent 2016 de Crédit Agricole S.A. sera en ligne avec le consensus des estimations des analystes disponibles à la date du 19 janvier 2017. "Ces résultats reflètent une activité commerciale dynamique dans tous les métiers ainsi que la solidité du modèle de Banque universelle de proximité", commente la banque.

Enfin, Crédit Agricole S.A. réaffirme les objectifs financiers fixés pour l'année 2019 dans le cadre de son plan à moyen terme "Ambition Stratégique 2020" publié en mars 2016 à savoir un résultat net part du groupe supérieur à 4,2 milliards d'euros, un ratio CET1 non phasé supérieur ou égal à 11% et un RoTE supérieur à 10%.