Crédit agricole a précisé que cette dépréciation de l'écart d'acquisition impacterait directement le résultat net, part du groupe, qui sera publié le 15 février mais qu'elle n'affectait pas sa solvabilité, sa liquidité ou sa politique de dividende.

"L'environnement macroéconomique et financier actuel dans lequel LCL opère, notamment le contexte de taux bas ayant conduit à des renégociations massives des prêts immobiliers, pèse sur la valeur d'utilité de LCL et aboutit à la constatation d'une dépréciation de l'écart d'acquisition", explique Crédit agricole dans un communiqué.

La troisième banque française souligne que son conseil d'administration confirme son intention de proposer à la prochaine assemblée générale un dividende de 0,60 euro par action au titre de 2016 et de ne pas baisser le niveau du dividende à partir de 2017.

En excluant la charge de dépréciation annoncée, ajoute-t-elle, le résultat net part du groupe sous-jacent 2016 sera en ligne avec le consensus des analystes financiers, qui donne trois milliards d'euros.

Les banques de détail souffrent de l'environnement de taux d'intérêt bas qui pèse sur leurs revenus en incitant les clients à renégocier leurs crédits pour bénéficier d'un taux plus bas.

Une source syndicale avait dit en décembre à Reuters que LCL prévoyait de supprimer entre 750 et 850 postes d'ici à la fin 2018, soit environ 20% de ses fonctions administratives et de support.

(Gilles Guillaume et Maya Nikolaeva, édité par Dominique Rodriguez)