Le quotidien Il Messaggero écrit dimanche que le fonds poursuit des négociations à un stade avancé afin de porter d'ici la fin de l'année sa participation dans le constructeur des voitures de James Bond de 37,5% à 50% et ajoute qu'il compte l'introduire en Bourse l'été prochain.

Il Messaggero précise que pour ce faire, Investindustrial doit racheter des actions aux autres actionnaires, à savoir un consortium d'investisseurs koweïtiens, qui a actuellement 54,5% des parts, Daimler et la direction d'Aston Martin.

Un porte-parole d'Investindustrial basé à Londres a démenti ces informations. "Au vu de la récente bonne performance d'Aston Martin, aucun des actionnaires ne veut vendre", a-t-il dit.

Il n'y a aucune discussion sur le tour de table pour le moment, a déclaré le porte-parole, ajoutant que la situation pourrait évoluer ultérieurement, "dans la mesure où il s'agit d'un fonds de capital investissement, il se peut qu'il veuille finalement monétiser son actif".

Le constructeur britannique de voitures de luxe a dit le mois dernier qu'il devrait publier son premier bénéfice imposable annuel depuis 2010 grâce à la forte demande que la DB11 a suscitée.

Le porte-parole d'Investindustrial a également dit qu'aucune décision n'avait été prise concernant une IPO d'Aston Martin.

Dans un courriel adressé à Reuters, Aston Martin déclare qu'il n'a "aucun commentaire à faire sur ces conjectures".

Andy Palmer, le directeur général du constructeur, a dit à plusieurs reprises que la décision de procéder à une IPO revenait aux actionnaires et qu'il serait judicieux de leur part d'en étudier la possibilité avant que le plan de redressement de la société n'arrive à son terme, en 2022.

(Giulia Segreti, Wilfrid Exbrayat pour le service français)