"Nous conservons toutes les options disponibles en ce qui concerne notre développement international, qu'il s'agisse d'une éventuelle acquisition ou d'une introduction en Bourse", a déclaré une porte-parole de la division, tout en se refusant à tout commentaire sur la possibilité d'une scission partielle ou totale vis-à-vis du groupe.

Le premier constructeur automobile européen a recruté il y a deux ans Andreas Renschler, alors chez Daimler, pour diriger ses activités de poids lourds et piloter l'intégration des activités des filiales Scania et MAN dans ce domaine avec celles de Volkswagen.

Depuis, le scandale du trucage des tests anti-pollution a considérablement affaibli le groupe. Vendredi, Volkswagen a annoncé le report de la publication de ses comptes annuels et de son assemblée générale annuelle afin d'intégrer les coûts liés à l'affaire des moteurs diesel.

L'an dernier, Manager Magazin, citant des sources au sein de l'entreprise, avait rapporté que Volkswagen pourrait restructurer sa division poids lourds dans le but de la scinder du reste du groupe.

L'agence Bloomberg a la première cité lundi un représentant de Volkswagen selon lequel le groupe était ouvert à la possibilité d'une introduction en Bourse.

A la Bourse de Francfort, l'action Volkswagen perdait 3% à 100,05 euros vers 11h25 GMT alors que l'indice Stoxx européen du secteur automobile abandonnait 2,73%.

(Edward Taylor et Jan Schwartz; Marc Angrand pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Man SE, Daimler AG, Volkswagen AG, Porsche Automobil Holding SE