Dassault Aviation gagne 0,69% à 1 331,80 euros après avoir annoncé la levée de l'option de 12 Rafale par le Qatar. Cette annonce faite dans le cadre de la visite du président français Emmanuel Macron, dans la cité-état du Golfe. Cette nouvelle commande intervient dans la foulée du contrat signé le 4 mai 2015 entre l'État du Qatar et Dassault Aviation pour l'acquisition de 24 Rafale, et portera à 36 le nombre de Rafale opérés par l'armée de l'air qatarienne.

Les 12 appareils - des Rafale F3R, soit le standard de l'armée française - devraient être livrés à la fin de l'année 2018 ou au début de l'année 2019.

Ce nouvel accord a été bâti sur la relation privilégiée qui existe entre les deux pays et sur la détermination que partagent le Ministère de la Défense du Qatar et Dassault Aviation à aller plus loin ensemble, a indiqué la société dans son communiqué ouvrant la voie à une option portant sur 36 Rafale supplémentaires.

Après des années difficiles, le Rafale trouve la faveur des armées internationales. En effet, depuis 2015, Dassault a vendu 96 appareils répartis entre le Qatar, l’Égypte et l'Inde tandis que la Belgique hésite encore sur l'achat de 34 nouveaux appareils.

Outre Dassault Aviation, ce succès bénéficie à l'ensemble du secteur aéronautique français. En effet, Thales (-0,32% à 84,75 euros) fournit notamment les systèmes radars et les équipements électroniques alors que Safran (+0,72% à 89,44 euros) en est le motoriste.

Valeurs citées dans l'article : Dassault Aviation, Thales, Safran