Prié de dire qu'elles étaient les chances du Rafale, au retour d'un voyage de François Hollande en Malaisie, Stéphane Le Foll a déclaré lors du compte rendu du conseil des ministres : "Les négociations sont engagées, je crois qu'il n'y a plus que des négociations avec Dassault sur le Rafale."

Interrogé ensuite par Reuters sur la question de savoir si Dassault était effectivement seul en lice, Stéphane Le Foll a répondu par l'affirmative. "Il n'y a plus qu'une négociation bilatérale, il n'y a pas d'autre opérateur", a-t-il ajouté.

Dassault Aviation n'a pas voulu commenter ces déclarations.

Le Premier ministre malaisien, Najib Razak, a dit mardi qu'il avait discuté avec François Hollande de la possibilité d'acheter des Rafale, en précisant que le pays était encore indécis sur le sujet.

"Nous ne sommes pas encore prêts à prendre une décision, mais nous prenons bonne note de son succès dans d'autres pays", a-t-il ajouté.

Des sources avaient dit la semaine dernière que le Rafale était le mieux placé pour remporter un contrat d'équipement de l'armée de l'air de la Malaisie estimé à plus de deux milliards de dollars (1,84 milliard d'euros).

(Jean-Baptiste Vey, avec Pascale Denis, édité par Sophie Louet)