L'équipementier pour l'aérospatiale, la défense et la sécurité s'adjuge 1,76% à 107,1 euros à 9h55, portant sa hausse depuis le début de l'année à 19% et après avoir atteint un record à 107,20 euros dans la matinée.

Le groupe confirme également dans un communiqué ses objectifs pour 2018, à savoir une croissance organique du chiffre d’affaires de 4-5% et une marge opérationnelle 2018 au-dessus de la fourchette de 9,5-10% fixée en 2014.

"La prévision pour 2018 semble désormais prudente après un tel début d'année et au vu des comparatifs qui s'annoncent plus favorables aux deuxième et troisième trimestres", souligne Louis Capital Markets Midcap Partners dans une note.

Au premier trimestre, Thales affiche une croissance organique de 7,2% de son chiffre d'affaires à 3,412 milliards d'euros, grâce au pôle défense et sécurité, qui assure plus de la moitié du total.

Ses prises de commandes ont augmenté de 34% à 3,032 milliards d'euros sur le trimestre, malgré une baisse de 19% dans l'aérospatiale qui avait profité un an plus tôt d'une commande d'un satellite de télécoms de l'opérateur russe Gazprom Space Systems.

Pour cette année, le groupe réaffirme viser des prises de commandes avoisinant 15,5 milliards d'euros grâce notamment à un méga-contrat pour la gestion du trafic aérien australien et à la commande par le Qatar de 12 avions de combat Rafale supplémentaires de Dassault Aviation que Thales équipe.

Le rachat du spécialiste de la sécurité numérique Gemalto, prévu pour être bouclé au second semestre, avance bien, a dit aux analystes les directeur financier Pascal Bouchiat.

Thales a réalisé en avril une émission obligataire en deux tranches d’un total d'un milliard d’euros, qui lui permet de finaliser le financement de son projet d'acquisition de Gemalto.

(Cyril Altmeyer, avec Laetitia Volga, édité par Jean-Michel Bélot)