L’Allemagne connaît quelques vents contraires sur le plan économique. Le pays a plus faibli que le reste de la zone euro, sur ces derniers mois. Le poids de son industrie et son exposition aux échanges internationaux fragilisent sa croissance, et ses atouts ne constituent plus un avantage dans un tel environnement de frictions commerciales.

Le DAX connaît, par conséquent, une hausse limitée sur 2019, en accumulant seulement 8%. Cela place la bourse de Francfort loin derrière le CAC40, par exemple, en gain de 12% sans les dividendes réinvestis. Sur la semaine écoulée, c’est Wirecard qui grimpe de 12%, l’action réalise un parcours très volatil, en fonction de découverte ou non d’irrégularité dans le groupe. Des valeurs plus défensives complètent le podium, avec RWE (+7%) et Beiersdorf (+3%).

Graphiquement, en données horaires, les cours montrent des signes de fragilité sans pour autant entrer dans un schéma négatif. Depuis le récent pic des 11800 points, l’indice est venu au contact de la moyenne mobiles 50 jours. Le respect de l’obstacle graphique a permis une tentative de relance en direction des plus hauts annuels. Il faudrait un repli, en clôture, sous la ligne des 11280 points pour entraîner le Dax dans une consolidation plus profonde.