Le contrat, rétroactif à partir du 1er janvier de cette année, pourrait inciter les pilotes d'autres compagnies à réclamer des augmentations lors du prochain round de négociations salariales dans le secteur en 2019.

Les pilotes réclament leur part des bénéfices records enregistrés par les grandes compagnies aériennes en 2015, après des années de restructuration et de réduction des coûts.

L'IATA (Association internationale du transport aérien) prévoit que le secteur engrangera cette année un bénéfice net cumulé de 39,4 milliards de dollars (37 milliards d'euros).

Ce profit supérieur aux prévisions initiales s'explique par la baisse des prix du kérosène, les efforts d'amélioration du taux d'occupation des avions et les revenus annexes permettant aux compagnies d'augmenter leur rentabilité.

(Allison Lampert à Montréal, Jeffrey Dastin à New York; Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Tangi Salaün)