Le DoJ et la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) ont ajouté qu'ils poursuivaient également huit traders de ces banques pour s'être livrés à une pratique baptisée "spoofing", consistant à placer de faux ordres et à les retirer avant leur exécution.

Une telle manoeuvre, qui crée l'illusion d'une demande, peut permettre aux traders d'influencer les prix dans une direction favorable à leurs positions.

Deutsche Bank et UBS ont accepté de payer respectivement 30 millions et 15 millions de dollars et HSBC versera, elle, 1,6 million de dollars, a précisé la CFTC.

La CFTC a infligé aux trois banques des pénalités réduites en raison de leur collaboration à l'enquête. UBS a elle-même dénoncé la manipulation présumée de ses traders, a ajouté la CFTC.

Un porte-parole d'UBS n'a pas souhaité faire de commentaire, tandis qu'un porte-parole de HSBC a dit que la banque était satisfaite de ce règlement.

De son côté, un porte-parole de Deutsche Bank a déclaré "que la banque avait collaboré de manière pro-active et importante à l'enquête du gouvernement et qu'elle avait amélioré ses contrôles et sa surveillance pour s'assurer que de telles pratiques ne se reproduiraient pas à l'avenir".

La pratique du "spoofing" est interdite par la loi de régulation financière Dodd-Frank adoptée en 2010.

(Michelle Price; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Bank, HSBC Holdings, UBS Group