Deutsche Bank abandonne 4,4% et figure ainsi en queue du DAX de Francfort, dans le sillage du bénéfice net du groupe qui a fondu de 98% au deuxième trimestre 2016 en comparaison annuelle, pour se trouver ramené à 20 millions d'euros.

Le profit avant impôt a été divisé par trois à 408 millions d'euros, après des charges pour dépréciations de survaleur (285 millions), de restructurations-indemnisations (207 millions) ou de litiges (120 millions).

A 7,4 milliards d'euros, les revenus de Deutsche Bank ont diminué de 20% compte tenu d'un environnement de marché difficile, des incertitudes macroéconomiques liées au Brexit, de taux bas en Europe et de la mise en oeuvre de décisions stratégiques.

Le groupe bancaire a réduit ses dépenses hors intérêts de 14% à 6,7 milliards, mais ses provisions pour pertes de crédit ont grimpé de 72% à 259 millions principalement dans les secteurs du transport maritime, des mines et de la métallurgie.

'Nous avons continué de dé-risquer notre bilan, d'améliorer nos processus, et de moderniser nos infrastructures, mais nous devrons nous montrer plus ambitieux dans nos restructurations si le faible environnement persiste', reconnait le directeur général John Cryan.

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