Francfort (awp/afp) - Le géant européen du transport aérien, l'allemand Lufthansa, a annoncé jeudi avoir réalisé en 2016 un bénéfice net en petite hausse, expliquant avoir profité d'un développement favorable dans toutes ses divisions.

L'an passé, le transporteur aérien a dégagé un bénéfice net de 1,78 milliard d'euros contre 1,70 milliard en 2015, soit une hausse de 4,6% sur un an, a-t-il fait savoir dans un communiqué financier.

Ce résultat est globalement conforme aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset.

"Dans un environnement de marché très exigeant, nous avons maintenu avec succès les marges du groupe Lufthansa à leurs niveaux record de l'an passé" notamment grâce à des mesures de réduction des coûts, a souligné le patron du groupe, Carsten Spohr, cité dans le communiqué.

"Sur la base de ces bons développements financiers, tous nos segments d'activités se sont développés de manière favorable sur leurs marchés respectifs", ajoute le patron.

Le chiffre d'affaires du groupe est resté globalement inchangé en 2016, à 31,7 milliards d'euros contre 32,1 milliards en 2015.

Son excédent d'exploitation (Ebit) a quant à lui progressé de 36% sur un an, à 2,27 milliards, à la faveur toutefois d'un effet positif lié à l'effacement de près de 700 millions d'euros de provisions passées pour des paiements au personnel de cabine en Allemagne, notamment pour les retraites.

Corrigé de cet effet exceptionnel, l'Ebit ressort en repli de 3,6% à 1,75 milliard, légèrement en dessous de l'objectif de 1,8 milliard que s'était fixé Lufthansa.

A l'issue de ce bilan, Lufthansa compte verser à ses actionnaires un dividende de 50 centimes d'euro par action au titre de 2016, un niveau inchangé par rapport à l'an passé.

Pour 2017, Lufthansa, qui doit composer avec une hausse des coûts de carburant et une baisse des prix des tickets d'avion dans un contexte de forte concurrence, mise sur un bénéfice d'exploitation "légèrement inférieur" à son niveau de l'an passé. En outre, il "reste nécessaire de continuer à réduire nos coûts", a prévenu M. Spohr.

afp/jh