OTE, l'ancien monopole national et encore premier opérateur du pays, est détenu à 40% et géré par le groupe allemand.

La Grèce, qui n'a reçu aucune offre pour sa part de 5%, a invité Deutsche Telekom à exercer son droit de préemption pour acheter les titres.

Le programme de privatisation de la Grèce a subi du retard mais le pays en a tiré 4,7 milliards d'euros depuis son premier plan de sauvetage en 2010 et table sur trois milliards d'euros de plus d'ici 2019, un an après la fin de son dernier plan d'aide.

Athènes a inscrit une recette de 250 millions d'euros pour la cession d'OTE dans son projet de budget pour cette année.

Le titre OTE gagnait près de 2% à 11,46 euros vers 11h30 GMT en Bourse d'Athènes, dont l'indice général était stable à ce stade (-0,03%).

(Angeliki Koutantou, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)