La banque, contrôlée à 94% par les Etats belge et français, a ainsi subi sur la période janvier-mars une perte nette de 125 millions d'euros.

La perte nette récurrente s'élève pour sa part à 212 millions sur la période alors qu'elle avait été limitée à 28 millions au quatrième trimestre 2014 et qu'elle avait été de 248 millions sur l'ensemble de l'année dernière.

"Atteignant -130 millions d'euros, le coût du risque pèse lourdement sur les résultats du trimestre. Ce montant s’explique principalement par le provisionnement des expositions sur Heta Asset Resolution", note Dexia dans un communiqué.

Ex-numéro un mondial du financement des collectivités, Dexia a été sauvé de la faillite par les Etats belge, français et luxembourgeois pendant la crise financière de 2007-2009.

(Benoît Van Overstraeten pour le service français, édité par Bertrand Boucey)