L’indice majeur de Wall-Street recule de 6.6% depuis le début de décembre, une séquence qui se veut pourtant traditionnellement positive. Il faut remonter à 2002 pour voir une baisse aussi violente lors du dernier mois de l’année.
Aucune des 30 valeurs ne se situe dans le vert, lors de cette période de référence.
Parmi les plus forts replis, notons les bancaires, avec Goldman Sachs et JP Morgan qui cèdent plus de 9%. Apple complète le tableau noir avec -7%, perdant de ce fait la place de numéro un mondial des capitalisations au profit de Microsoft. Mais le repli principal reste établi par Johnson & Johnson, avec une perte de 11%, suite au scandale de son talc pour bébé. Malgré ce parcours négatif, le groupe conserve sa troisième place de l’indice, en termes de capitalisation et annonce un programme conséquent de rachats d’actions.

Graphiquement, en périodes quotidiennes, les cours reviennent au contact des 23500 points, niveau qui a suscité à maintes reprises des rebonds techniques. Cette excursion vers la borne inférieure intervient après la sortie baissière d’une période de transition, sous les 24100 points. Cela accentue le risque de repli supplémentaire car cette zone pourrait inciter les vendeurs à amplifier leurs positions « short ». Il faudrait une clôture hebdomadaire au-delà des 24100 points pour neutraliser l’indice, sinon, la confirmation du mouvement baissier ferait ouvrir une nouvelle cible proche des 22400 points.