Wall Street entame le second semestre -et le 3ème trimestre- prudemment: le profil de la séance est en forme de 'U'.

En hausse de 0,8% initialement, les indices US ont glissé jusqu'à reperdre la moitié de leurs gains à la mi-séance... puis les acheteurs ont repris doucement la main.

Le Dow Jones s'adjuge +0,8% à 17.758, le S&P 500 +0,7% et le Nasdaq grappille un peu plus de 0,5% à 5.013Pts.

Cette séance a été également marquée par le plongeon du baril sur le NYMEX de -4,5% à 56,8$.

Les opérateurs ont relativisé le risque de 'grexit' grâce à de bons chiffres US (emploi et ISM).

L'attitude intransigeante de l'Allemagne risque d'alimenter un vote de rejet -le 'non'- car beaucoup de grecs observent la démonstration de ce qu'Alexis Tsipras dénonce depuis plusieurs mois: les efforts sont unilatéraux et les créanciers exigent toujours plus d'Athènes.

'De nouvelles réunions sont attendues et les marchés devraient naviguer en fonction des différentes déclarations qui découleront de ces réunions', anticipe Philippe Waechter, directeur de la Recherche Economique chez Natixis AM, lequel souligne qu''il reste 13 jours au gouvernement grec pour devenir solvable en vue de la prochaine ligne obligataire du secteur privé qui sera à rembourser le 14 juillet prochain'.

Sur le front des indicateurs US, ADP a comptabilisé 237.000 créations d'emplois privés le mois dernier aux Etats-Unis, contre environ 220.000 attendus par les économistes et après 203.000 en mai (chiffre révisé de 201.000), ce qui est encourageant à la veille des chiffres mensuels de l'emploi (qui seront publiés ce jeudi avant le pont de 3 jours d'Independance Day).

La croissance de l'activité manufacturière donne lieu à des données un peu contradictoires: elle s'est accélérée le mois dernier aux Etats-Unis selon l'indice ISM manufacturier (il passe de 52,8 à 53,5%) mais le rythme se ralentit selon les calculs de l'institut Markit, à 53,6 contre 54 en mai.

Ces chiffres ont impacté la paire E/$: le Dollar progresse au-delà des 1,11 contre E (-0,75% à 1,1055).

Les gérants ont privilégié des titres comme Apple +1%, Facebook +1,3%, Mattel +2,5%, Mylan +2,7%, Applied Materials +1,5%, Alexion +1,7%, Vertex et Celgene +2,2%, Comcast +3,5%, Wynn Resorts +4,5%.

La lourde rechute du baril jusque vers 56,7$ en séance a fait plonger Peabody Energy de -18,7%, Chesapeake de -5,5%, Halliburton de -3,5%, Noble de -3,2%, Devon de -2,9%, Schlumberger de -2,3%.

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