"Nous sommes soucieux de préserver la qualité de la gouvernance du groupe PSA, (qui) dans la complémentarité des rôles du conseil de surveillance et du directoire, est aujourd'hui un atout pour le groupe", a dit Carlos Tavares aux journées presse du Mondial de l'automobile.

Prié de dire s'il préférait que la situation reste ainsi, il a répondu : "Absolument, c'est le sens de mon commentaire."

PSA est depuis 2014 détenu à parité par la famille Peugeot, le chinois Dongfeng et l'Etat français, chacun détenant 14% du capital.

En mai dernier, Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, avait déclaré que les pouvoirs publics n'avaient pas vocation à "rester indéfiniment" au capital de PSA, tout en souhaitant maintenir "l'équilibre entre les actionnaires". Cette déclaration avait alimenté l'idée que l'Etat puisse céder tout ou partie de sa participation afin de financer d'autres priorités stratégiques, notamment dans le nucléaire.

Cette hypothèse ne s'est pas concrétisée. Depuis le début de l'année, l'action PSA a perdu environ 16% de sa valeur, après un bond de plus de 58% en 2015.

(Gilles Guillaume, édité par Dominique Rodriguez)

Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Dongfeng Automobile Co., Ltd
Valeurs citées dans l'article : Peugeot, Dongfeng Automobile Co., Ltd