Le conseil d'administration de l'électricien public étudiera mardi matin la convention négociée avec l'Etat pour indemniser EDF à hauteur d'environ 450 millions d'euros d'ici 2021 pour la fermeture des deux réacteurs nucléaires à l'horizon fin 2018, au moment de la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), écrit le quotidien.

Or le gouvernement comme le PDG d'EDF "ont l'assurance que la délibération sera adoptée (car) une concession a été faite", précise-t-il.

La demande d'abrogation de l'autorisation d'exploiter les deux réacteurs restera soumise à l'obtention des autorisations administratives nécessaires à la poursuite de la construction de l'EPR de Flamanville (Manche) et de l'exploitation de Paluel 2 (Seine-Maritime).

EDF s'est refusé à tout commentaire sur cette information.

François Hollande avait reconnu à l'automne 2015 que la fermeture de Fessenheim ne pourrait avoir lieu avant la fin de son quinquennat en raison du retard pris par le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), dont la date de mise en service - aujourd'hui prévue pour fin 2018 - déterminera l'arrêt de la centrale alsacienne.

François Fillon, candidat de la droite et du centre à l'élection présidentielle, s'est quant à lui engagé à "stopper la fermeture" de la centrale s'il est élu en mai.

(Pascale Denis, édité par Marc Angrand)