Ecoslops vient de lancer une émission d'obligations à option de Remboursement en Numéraire et/ou en Actions Nouvelles et/ou Existantes (ORNANE) par placement privé d'un montant nominal maximum de 5 496 336 euros, à échéance du 19 février 2021. Cette émission a pour objectif d’assurer le financement de la filiale portugaise et les nouveaux projets de la société, qui a développé une technologie permettant de produire du carburant marin et du bitume léger à partir de résidus pétroliers issus du transport maritime.

La valeur nominale unitaire des obligations a été fixée à 9 euros et fait apparaître une prime d'émission de 35,5 % par rapport à la moyenne des cours de l'action pondérée par les volumes du 11 janvier 2016 au 5 février 2016 sur le marché Alternext.

Elles seront émises au pair au plus tard le 19 février 2016, date prévue de règlement-livraison et seront remboursées au pair le 19 février 2021 (ou le jour ouvré suivant si cette date n'est pas un jour ouvré).

Les obligations porteront intérêt à un taux nominal annuel de 5%, payable annuellement à terme échu le 19 février de chaque année (ou le jour ouvré suivant si l'une de ces dates n'est pas un jour ouvré), étant précisé que la société pourra capitaliser les intérêts jusqu'au deuxième anniversaire de la date d'émission.

Elles bénéficient en outre, en cas de non-exercice du droit à attribution d'actions, d'une prime à un taux annuel de 7% calculé sur une base de 365 jours par période de 12 mois entiers consécutifs, échus payable à la date de maturité ou le cas échéant à la date de l'amortissement anticipé.



AOF - EN SAVOIR PLUS
Pétrole et parapétrolier
Les firmes du secteur pétrolier qui rencontrent le plus de difficultés actuellement sont celles dont la quasi-totalité de l'activité est consacrée à l'exploration-production, la plus exposée aux variations des prix des hydrocarbures. Les majors peuvent, en effet, compter sur leurs autres divisions, notamment le raffinage-chimie. Les bénéfices de cette activité ont explosé grâce à la remontée des marges due à la baisse des cours de leur principale matière première, le pétrole. Ces compagnies ont pris des mesures drastiques de réduction de coûts, alors qu’aucune ne voit le cours du baril de pétrole se redresser à court terme. Elles réduisent leurs effectifs : Chevron va supprimer entre 6000 et 7000 postes, soit 10% de ses effectifs. Shell a dévoilé 1000 suppressions d'emplois supplémentaires, après les 6500 déjà annoncées cette année. Selon certains spécialistes, le secteur a déjà subi plus de 200000 pertes d'emplois depuis le début de la crise.