(Correction: bien lire dans le dernier paragraphe qu'Areva conservera une participation stratégique d'au moins 15% dans Areva NP, et non l'Etat, comme indiqué dans notre dépêche publiée le mercreddi 27 janvier à 21h57.)

EDF a confirmé mercredi que son conseil d'administration approuvait le principe d'une prise de contrôle d'Areva NP, sur la base d'une valorisation de 2,5 milliards d'euros pour 100% de l'activité réacteurs d'Areva, en précisant que l'électricien français n'était pas encore en mesure de déposer une offre engageante.

Dans un communiqué, EDF a indiqué qu'il envisageait une prise de participation de 51% à 75% dans Areva NP, mais seulement "une fois que le dispositif d'immunisation totale d'EDF contre les coûts et les risques du projet OL3 (EPR finlandais) et l'ensemble de la documentation contractuelle définitive auront été finalisés".

EDF a par ailleurs indiqué que le montant du rachat était susceptible d'être ajusté à la hausse comme à la baisse en fonction des comptes établis à la date de réalisation de l'opération et qu'il pourrait verser un complément de prix pouvant au plus atteindre 350 millions d'euros, en fonction de l'atteinte de certains objectifs de performance d'Areva NP sur la période 2017-2018.

Cette offre d'EDF interviendrait dans le cadre du recentrage en cours d'Areva qui a de son côté annoncé jeudi qu'il procéderait à une augmentation de capital de 5 milliards d'euros pour renflouer son bilan.

Dans un communiqué, l'Elysée a de son côté souligné qu'Areva conserverait une participation stratégique d'au moins 15% dans Areva NP. Initialement, le groupe Areva avait indiqué qu'il garderait au plus 25% du capital d'Areva NP. Au début juin, l'Etat, qui détient 83,2% du capital d'Areva, et EDF avaient annoncé qu'ils allaient investir dans le groupe nucléaire en grandes difficultés.

-Jérôme Batteau, Dow Jones Newswires +33 (0)1 40 17 17 75; jerome.batteau@wsj.com ed: ECH - VLV