PARIS, 2 février (Reuters) - Les six administrateurs salariés présents au conseil d'administration d'EDF devraient voter contre le projet de centrales nucléaires de nouvelle génération à Hinkley Point au Royaume-Uni mais n'obtiendraient toutefois pas le soutien d'autres administrateurs pour bloquer le projet, ont dit à Reuters des sources proches du dossier.

Syndicats et salariés s'opposent à ce qu'EDF poursuive son projet de Hinkley Point, estimant que ce chantier, d'un montant de 18 milliards de livres (23,4 milliards d'euros) pourraient fragiliser la santé financier et menacer la survie de l'électricien public. et

Les syndicats veulent que le groupe renonce à son projet tant qu'il n'aura pas renforcé sa solidité financière et avant d'avoir mis en route au moins un des quatre EPR actuellement en construction.

"Si le projet Hinkley Point était soumis au conseil aujourd'hui, les six administrateurs salariés voteraient tous contre", a dit l'une des sources.

Les administrateurs salariés occupent six des 18 sièges que compte le conseil d'administration d'EDF. (Geert De Clercq, Matthieu Protard pour la version française)

Valeurs citées dans l'article : Areva, EDF