- Objectifs 2014 et vision 2018 confirmés

- EBITDA S1 : 9,6 MdsEUR, +3,1% dont 2,8% de croissance organique

- EBITDA hors Edison : 9,2 MdsEUR, +5,6% dont 5,3% de croissance organique

- Résultat net courant S1: 3,2 MdsEUR, +2,8%

- Résultat net part du groupe S1: 3,1 MdsEUR, +8,3%

- Ratio d'endettement financier net/EBITDA à 1,9x contre 2,1x à fin 2013

- Production nucléaire est ressortie à 208,8 TWh, en hausse de 1,6 TWh, soit 0,8%

Résultats de EDF (>> EDF) - premier semestre :

L'ESSENTIEL:

Electricité de France (>> EDF) a confirmé jeudi ses objectifs pour 2014 alors que son résultat net a augmenté de 8,3% au premier semestre, du fait notamment d'une amélioration de 19,2% de son résultat financier.

Sur la période, le résultat net s'est établi à 3,1 milliards d'euros, contre 2,9 milliards d'euros pour la période correspondante de 2013. Le résultat est supérieur aux 2,9 milliards d'euros attendus en moyenne par les analystes interrogés par FactSet.

Après le retraitement des éléments non récurrents, le résultat net courant a progressé de 2,8%, à 3,15 milliards d'euros, tandis que l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) s'est inscrit à 9,6 milliards d'euros, en hausse de 3,1%, dont 2,8% de croissance organique.

Le chiffre d'affaires a pour sa part reculé de 3,8% à 36,12 milliards d'euros sur la période, contre 37,55 milliards d'euros un an plus tôt. Il a été affecté par les conditions météorologiques défavorables du premier trimestre.

Pour 2014, EDF table sur une croissance organique de l'Ebitda de 3%, hors Edison, et sur un endettement financier net compris entre 2 et 2,5 fois l'Ebitda.

La production nucléaire est ressortie à 208,8 TWh, en hausse de 1,6 TWh, soit 0,8%, "grâce aux actions engagées pour maîtriser les durées d'arrêts programmés", a indiqué le groupe. "Sur le premier semestre 2014, elles ont permis de réduire de moitié la durée moyenne de prolongation des arrêts par rapport à 2013", a-t-il ajouté. Pour 2014, le groupe a confirmé son objectif de production nucléaire compris entre 410 et 415 TWh.

L'endettement financier net s'élève à 30,6 milliards d'euros, en baisse de 2,8 milliards d'euros par rapport au 31 décembre 2013, a indiqué EDF. Le ratio d'endettement financier net/EBITDA a ainsi été ramené à 1,9x contre 2,1x à la fin 2013.

LE CONTEXTE:

Le titre EDF a été récemment chahuté en Bourse, alors que le gouvernement français a annulé la hausse des tarifs d'électricité initialement prévue le 1er août. L'électricien est aussi concerné au premier plan par le projet de loi sur la transition énergétique présenté le 30 juillet. Ce projet prévoit que la capacité nucléaire de la France ne pourra pas dépasser 63,2 gigawatts, soit sa capacité actuelle. Toutefois, aucune fermeture de centrales nucléaires n'est prévue dans le texte. La récente cession de titres de l'Etat dans GDF Suez (>> GDF SUEZ), pour financer la montée au capital dans Alstom (>> ALSTOM), a par ailleurs relancé les spéculations sur une cession de titres que le gouvernement français détient dans EDF. L'Etat est actionnaire à hauteur de 84% de l'électricien.

-Eric Chalmet et Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 65; eric.chalmet@wsj.com

COMMUNIQUES FINANCIERS D'EDF:

http://finance.edf.com/actualites-et-publications/publications/resultats-financiers/resultats-semestriels-40692.html

Valeurs citées dans l'article : EDF, GDF SUEZ, ALSTOM