EDF affiche un résultat net part du groupe de 1,2 milliard d'euros au titre de 2015, en baisse contre 3,7 milliards en 2014 en raison principalement des dépréciations d'actifs annoncées en décembre 2015, mais un résultat net courant stable à 4,8 milliards.

Le géant de l'électricité voit son EBITDA s'établir à 17,6 milliards d'euros, en croissance de +3,9% en organique hors rattrapage tarifaire 2012, conformément à l'objectif révisé à la hausse d'une croissance d'au moins 3%.

Le chiffre d'affaires augmente de 2,2% à 75 milliards d'euros en données publiées, mais baisse de 1,8% en organique. La production nucléaire atteint son plus haut niveau depuis 2011 en France, et depuis 2005 au Royaume-Uni.

Après avoir limité la hausse des dépenses opérationnelles à +1,1% en 2013 et à +0,9% en 2014, EDF enregistre une baisse organique de -1,4%. Ces efforts concernent l'ensemble des segments, notamment le Royaume-Uni et l'Italie, mais aussi la France.

Le conseil d'administration a décidé de proposer à l'assemblée générale du 12 mai le versement d'un dividende de 1,10 euro par action au titre de 2015, correspondant à 56% de taux de distribution du résultat net courant après déduction du surcoût Cigéo.

En tenant compte de l'acompte payé en décembre 2015, le solde du dividende à distribuer s'élève à 0,53 euro par action pour les actions bénéficiant du dividende ordinaire. Il sera proposé à chaque actionnaire la possibilité d'opter pour le paiement en actions nouvelles.

EDF annonce comme viser pour 2016 un EBITDA entre 16,3 et 16,8 milliards d'euros, un ratio d'endettement financier net / EBITDA entre 2x et 2,5x et un taux de distribution du résultat net courant entre 55% à 65%. Il suit par ailleurs la feuille de route qui lui permet de confirmer l'ambition d'atteindre un cash-flow positif après dividendes en 2018.

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