Selon la publication spécialisée, ce projet vise à faire entrer des intérêts belges - dont peut-être l'Etat - au capital de la société, qui exploite les sept réacteurs nucléaires implantés en Belgique, mais aussi à "partager les coûts en forte hausse" et à "peaufiner (...) un profil tourné vers la transition énergétique".

Une porte-parole d'Engie n'a pas souhaité commenter ces informations.

Le projet d'une introduction en Bourse d'Electrabel interviendrait alors qu'Engie mène des tests de sûreté sur deux de ses réacteurs nucléaires belges, qui sont arrêtés, et que le groupe négocie avec le gouvernement belge les conditions d'une éventuelle prolongation de deux autres réacteurs.

EDF Luminus, filiale belge d'EDF, a de son côté annoncé mi-mai qu'elle comptait s'introduire en Bourse de Bruxelles d'ici la fin de l'année.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : GdF Suez S.A. (Engie), EDF