Le résultat net part du groupe d'EDF s’est élevé à 3,173 milliards en 2017, en hausse de 11,3% grâce en particulier à l’effet positif de la plus-value enregistrée au titre de la cession de 49,9% de CTE. L'Ebitda de l'électricien a lui reculé de 14,8% en organique à 13,7 milliards d'euros. Le recul passe à 10% hors régularisation tarifaire en France. Le chiffre d'affaires a reculé de 2,2% à 69,632 milliards d'euros. Il a baissé de 1% en données comparables, mais a progressé de +0,4% ors régularisation tarifaire en France.

Les charges opérationnelles ont été réduites de 431 millions d'euros en 2017 par rapport à 2016. Le plan de cessions se déroule avec succès puisqu'il atteint 8,1 milliards d'euros de cessions réalisées sur la période 2015 - 2017, soit déjà plus de 80 % de l'objectif 2020 atteint à mi-parcours.

L'endettement financier net du groupe a atteint 33,0 milliards d'euros à fin 2017 contre 37,4 milliards d'euros au 31 décembre 2016. Cette amélioration résulte principalement de l'augmentation de capital de 4 milliards d'euros et des cessions d'actifs réalisées en 2017. Le ratio d'endettement financier net sur Ebitda est de 2,4 au 31 décembre 2017.

S'agissant de ses perspectives, EDF poursuit le déploiement de son plan stratégique et confirme ses objectifs pour 2018 :  charges opérationnelles réduite de 800 millions d'euros par rapport à 2015; Ebitda compris entre 14,6 et 15,3 milliards d'euros et cash flow - hors Linky, nouveaux développements et plan de cession d'actifs 2015-20 - légèrement positif ou proche de l'équilibre.

L'électricien vise par ailleurs un ratio d'endettement inférieur ou égal à 2,7 et un taux de distribution du résultat net courant de 50 %.

Dans un contexte marqué par un recul attendu de la production nucléaire en France par rapport à 2018, en 2019 les mesures de réduction des charges opérationnelles seront amplifiées, l'objectif étant revu à la hausse à 1,1 milliard d'euros par rapport à 2015. Le taux de distribution cible 2019 du résultat net courant est confirmé à 45 %-50 %.