Le potentiel de la centaine de sites concernés, estimé à 1 gigawatt (GW), représente l'équivalent en capacité d'un réacteur nucléaire et 27.500 tonnes de CO2 évitées par an, ont précisé les groupes dans un communiqué commun.

Engie, qui détient environ 32% du capital de Suez, développera, construira et exploitera les parcs solaires sur les sites identifiés, qui sont principalement des installations de recyclage et de traitement des déchets, logées sur de grands terrains et réparties sur l'ensemble du territoire et dont la majorité produit déjà du biogaz valorisé en énergie.

Le premier projet, une centrale au sol de 12 mégawatts (MW) sur le site de stockage de Drambon (Côte-d'Or), sera lancé courant 2018.

Ce partenariat s'intègre dans la stratégie des deux groupes visant à réaliser des projets dans le cadre de la transition énergétique et du développement de l'économie circulaire.

Engie, n°1 du solaire et de l'éolien en France, vise 2,2 GW de capacités installées dans le solaire et 3 GW dans l'éolien à fin 2021 (contre respectivement 900 MW et 1.800 MW à fin 2017).

EDF a de son côté annoncé en décembre son intention de construire 30 GW de capacités de production photovoltaïques en France sur la période 2020-2035 dans le cadre d'un "plan solaire" représentant environ 25 milliards d'euros d'investissements.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)

Valeurs citées dans l'article : Engie, Electricité de France, Suez Environnement