Cette double annonce est saluée par une hausse du titre de 4,06% à 271,8 couronnes à 09h18 GMT en Bourse de Stockholm, ce qui le place largement en tête de l'indice sectoriel européen des biens personnels et domestiques, lui-même en retrait de 0,61% au même moment.

Après une année 2016 déjà solide, le groupe suédois d'électroménager a en outre maintenu ses prévisions de croissance de ses deux principaux marchés que sont l'Amérique du Nord (+2% à +3%) et l'Europe (+1%) cette année.

Son bénéfice d'exploitation a grimpé à 1,54 milliard de couronnes (159,78 millions d'euros) au premier trimestre, contre 1,27 milliard un an plus tôt et une prévision moyenne des analystes à 1,33 milliard.

Electrolux s'attend à ce que le renchérissement des matières premières se traduise par une hausse de ses coûts de 1,4 milliards de couronnes en 2017, contre une précédente estimation de 900 millions de couronnes.

Le groupe, qui possède les marques Electrolux, Frigidaire, AEG et Zanussi, a décidé en conséquence de porter ses efforts de réduction des coûts à 2,2 milliards de couronnes cette année, contre 1,6 milliard précédemment, un niveau qu'il juge suffisant pour compenser l'alourdissement de la facture de ses intrants, notamment d'acier.

"Les efforts pour accroître l'efficacité en termes de coûts à travers l'ensemble du groupe progressent bien et, conjugués à une amélioration de notre gamme de produits, soutiendront notre objectif de parvenir à une rentabilité durable avec des marges d'au moins 6%", a commenté Electrolux dans un communiqué.

Sous l'impulsion de son directeur général Jonas Samuelson, le groupe a mis l'accent sur sa rentabilité au cours des derniers trimestres. Ainsi, si ses ventes se sont légèrement contractées l'an dernier, il s'est néanmoins rapproché de son objectif de marge qui le fuit depuis longtemps.

Electrolux a déclaré que sa marge d'exploitation avait grimpé à 5,3% au premier trimestre contre 4,5% un an auparavant, soit un niveau nettement supérieur à la prévision moyenne des analystes qui prédisaient 4,6%.

(Niklas Pollard et Johannes Hellstrom; Bertrand Boucey pour le service français)