Signant une hausse de 1,22% à 21,18 euros, Elior évolue toujours dans le peloton de tête du SBF120 après la publication d'un chiffre d'affaires en ligne avec les attentes au titre de son premier trimestre clos fin décembre. Le groupe de restauration collective a vu ses revenus augmenter de 8,5% à 1,59 milliard d'euros. Sur la même période de l'exercice précédent, le chiffre d'affaires d'Elior avait progressé de 4,5%.

En données organiques, la croissance a été de 1,1%. Toutefois, ce chiffre intègre l'impact négatif des sorties des contrats les moins rentables qu'Elior a décidé de réaliser dans le cadre de son plan stratégique 2020.Ajustée de ce facteur, la croissance organique du groupe s'est élevée à 2,9%.

La politique de "nettoyage" du portefeuille de projets d'Elior, qui caractérise sa stratégie depuis déjà plusieurs trimestres, impacte essentiellement l'activité de restauration collective. Au premier trimestre, la croissance organique de cette division s'est élevée à 0,2%, intégrant un impact négatif de 1,8 point lié aux sorties de contrats. A l'échelle du groupe dans son ensemble, cet impact devrait être limité en année pleine à 100 points de base, signe que ces opérations de rationalisation vont toucher à leur fin cette année.

La publication trimestrielle d'Elior met aussi l'accent sur un autre volet de sa stratégie : la croissance externe. Au premier trimestre, les changements de périmètre ont contribué à hauteur de 8,1% à la croissance globale du groupe. En 2016, le groupe a dépensé près de 300 millions d'euros en acquisitions, selon une récente estimation de Berenberg, un chiffre à mettre en regard de l'enveloppe d'un milliard qu'Elior entend consacrer à sa croissance externe d'ici 2020.

Suite à ce début d'exercice sans surprise, le groupe a maintenu ses perspectives annuelles d'une croissance organique d'au moins 3 % hors effet des sorties volontaires de contrats et d'une amélioration de 20 à 30 points de base de sa marge d'Ebitda.