Auparavant, un dirigeant du dernier groupe japonais présent dans les puces mémoires DRAM (dynamic random-acces memory), avait fait part de l'échec de discussions menées aussi bien avec les créanciers locaux d'Elpida qu'avec d'éventuels partenaires étrangers.

La société, née il y a plus de dix ans de la fusion de plusieurs gros fabricants japonais de puces mémoire alors en difficulté, a été plombée par une chute des prix des produits provoquée par l'engouement des consommateurs pour la tablette iPad d'Apple, appareil beaucoup moins dépendant des puces DRAM que les micro-ordinateurs.

Elpida a également beaucoup investi ces derniers temps pour tenter de ne pas se laisser distancer par les sud-coréens Samsung Electronics et Hynix Semiconductor.

Le groupe doit faire face à 92 milliards de yens (846 millions d'euros) d'échéances de dette fin mars et début avril.

Les créanciers du groupe avaient accepté d'attendre jusqu'à la fin du mois pour qu'Elpida présente un plan de redressement, avaient dit à Reuters des sources proches du dossier.

Fin janvier, la presse japonaise avait rapporté qu'Elpida était entré en négociations en vue d'une fusion avec l'américain Micron Technology et le taiwanais Nanya Technology.

Nobuhiro Kubo et Mayumi Negishi, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez