Emmi : Un succès solide pour Emmi

Lucerne, le 27 mars 2013 - En 2012, Emmi a réalisé un chiffre d'affaires net de CHF 2981,2 millions, en hausse de 9,6%. Corrigé des effets extraordinaires, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 12,2% à CHF 146,3 millions et le bénéfice net de 8,8% à CHF 90,3 millions. La marge EBIT corrigée en découlant est passée de 4,8% l'année dernière à 4,9% et la marge bénéficiaire nette corrigée est restée inchangée à 3,0%. Le résultat solide enregistré en 2012 repose principalement sur l'évolution réjouissante des dernières acquisitions et une gestion rigoureuse des coûts. Pour 2013, Emmi table sur une hausse du chiffre d'affaires du groupe ainsi que sur un maintien de la marge bénéficiaire nette. Le versement d'un dividende de CHF 3.60 brut (2011: CHF 3.40) par action nominative, distribué des réserves de capital, sera proposé lors de l'Assemblée générale du 25 avril 2013.

Emmi a généré un chiffre d'affaires net de CHF 2981,2 millions en 2012 contre CHF 2721,3 millions l'année précédente, soit une hausse de 9,6%. Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) de CHF 165,7 millions et le bénéfice net de CHF 106,2 millions ont été influencés positivement par l'effet extraordinaire de la vente d'actifs immobilisés, en particulier du site de l'ancienne centrale du beurre à Lucerne, qui a augmenté l'EBIT de CHF 19,4 millions et le bénéfice net (après déduction des impôts) de CHF 15,9 millions. Corrigés de cet effet, l'EBIT a progressé de 12,2% à CHF 146,3 millions et le bénéfice net de 8,8% à CHF 90,3 millions. Ce résultat se situe dans le haut de la fourchette visée et reste très réjouissant compte tenu de la situation économique toujours difficile. Il est le fruit d'une stratégie qui mise sur des produits suisses de haute qualité, des produits fabriqués localement à l'étranger et une gestion rigoureuse des coûts.

Urs Riedener, CEO d'Emmi, déclare: "Emmi maintient le cap avec sa stratégie. Je suis ravi que nous ayons atteint une croissance durable à l'étranger en 2012 et que notre chiffre d'affaires international ait pour la première fois largement dépassé CHF 1 milliard. Grâce à notre présence toujours forte en Suisse et aux revenus solides, nous continuerons d'investir dans la croissance saine d'Emmi à l'avenir."

Comme déjà annoncé en février, le chiffre d'affaires net en Suisse a accusé une baisse de 3,6% à CHF 1842,1 millions (année précédente: CHF 1909,9 millions). Corrigé des acquisitions, il a reculé de 3,9%, surtout en raison de l'élimination des activités non rentables en dehors du commerce de détail. Parmi les autres facteurs d'influence, on compte la pression sur les prix dans le commerce et l'industrie ainsi que la pression liée aux importations de produits comme la mozzarella ou le fromage à tartiner. Emmi a réussi à maintenir sa part de marché dans le commerce de détail, son cœur de métier, malgré le recul général des chiffres d'affaires des produits laitiers (-1,8%1). Emmi Caffè Latte, mais aussi les nouveaux produits lancés en 2012, tels que Délices suisses en tranches, Kaltbach L'onctueux & corsé et Mix-it Müesli, ont influencé positivement les résultats.

La part du marché suisse dans le chiffre d'affaires total du groupe a représenté 61,8% en 2012 (année précédente: 70,2%).

Sur les marchés internationaux, Emmi a augmenté son chiffre d'affaires de 40,4%, à CHF 1139,1 millions (CHF 811,4 millions en 2011). En monnaies locales et corrigée des acquisitions, la croissance était de 4,7%.

Cette hausse, qui se situe dans le haut de la fourchette de nos prévisions, tient en grande partie à l'augmentation de la participation dans Kaiku et Diprola. Les dernières acquisitions comme Onken, Cypress Grove Chèvre et A-27, les fromages produits localement par Emmi Roth USA et Emmi Caffè Latte ont également connu une évolution positive. Fait réjouissant, les chiffres d'affaires à l'exportation ont à nouveau progressé après la baisse de 2011. Ce fut le cas pour Le Gruyère AOC, Kaltbach et Emmi Caffè Latte.

Les activités internationales (exportation et production à l'étranger) ont représenté 38,2% du chiffre d'affaires total du groupe (25,0% pour l'Europe, 10,5% pour l'Amérique du Nord et du Sud, 2,0% pour l'Afrique, 0,7% pour l'Asie/Pacifique).

Solide progression des revenus

Le bénéfice brut a augmenté de 13,4%, à CHF 1028,2 millions (contre CHF 907,1 millions en 2011). Les augmentations de prix à l'étranger ainsi que les achats d'emballages et de matières premières autres que le lait à des conditions plus avantageuses ont contribué à cette hausse du bénéfice brut. Compte tenu de la situation toujours tendue sur le marché des changes, cette amélioration du résultat est très réjouissante; elle est aussi nécessaire pour qu'Emmi puisse continuer d'investir dans sa compétitivité. La marge bénéficiaire brute a augmenté de 33,3% à 34,5%.

Durant l'exercice 2012, les charges d'exploitation se sont accrues de 13,5%, passant à CHF 776,9 millions (année précédente: CHF 684,5 millions). Les charges de personnel ont augmenté de 8,7%, à CHF 374,9 millions, du fait des acquisitions. Les nouveaux collaborateurs proviennent essentiellement de Kaiku et Diprola. La hausse de 18,3% des autres charges d'exploitation (CHF 402,0 millions en 2012), s'explique principalement par l'augmentation des investissements dans le domaine du marketing et des frais de vente (+18,9%).

Le résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) a progressé de 13,4% à CHF 271,4 millions (2011: CHF 239,3 millions) grâce au bénéfice extraordinaire de la vente d'actifs immobilisés. La marge EBITDA s'est ainsi accrue de 8,8% à 9,1%.

En raison des acquisitions, les dépréciations ont augmenté de 7,4% à CHF 85,9 millions. Les amortissements ont quant à eux reculé de 30,4%. Cette diminution s'explique principalement par la dépréciation de valeur enregistrée en 2011 sur le goodwill résultant de l'achat de Trentinalatte. Les investissements ont progressé de 34,0%. En Suisse, ils ont principalement servi à accroître l'efficience et à réaliser des innovations. A l'étranger, ils ont été utilisés pour augmenter les capacités afin de garantir l'infrastructure de production nécessaire à la croissance.

Grâce au produit de la vente d'actifs immobilisés, le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (EBIT) a augmenté de 27,1% à CHF 165,7 millions (2011: CHF 130,3 millions). La marge EBIT s'est ainsi accrue de 4,8% à 5,6%. L'EBIT, corrigé de l'effet exceptionnel du bénéfice résultant de la vente d'actifs immobilisés, s'est établi à CHF 146,3 millions, en hausse de 12,2% par rapport à l'année précédente. La marge EBIT corrigée en découlant est passée de 4,8% en 2011 à 4,9%.

Le résultat financier a reculé à CHF -16,4 millions (contre -7,0 millions l'année précédente). Cela s'explique principalement par le besoin de financement accru lié aux acquisitions. Les charges fiscales ont augmenté à CHF 28,2 millions (2011: CHF 23,6 millions) en raison du meilleur résultat d'exploitation. Le taux d'imposition moyen sur le bénéfice avant impôts a pu être maintenu au même niveau que l'année précédente, à savoir 18,5%.

Au final, un bénéfice net de CHF 106,2 millions (2011: CHF 83,0 millions) et une marge bénéficiaire nette de 3,6% ont été atteints pour l'exercice 2012. Corrigés de l'effet de la vente d'actifs immobilisés, le bénéfice net s'est établi à CHF 90,3 millions (+8,8%) et la marge bénéficiaire nette à 3,0% (inchangée).

Urs Riedener, CEO: "Nous sommes très satisfaits d'avoir réussi à maintenir le niveau du bénéfice dans ce contexte extrêmement difficile."

Emmi continuera de mettre en œuvre sa stratégie éprouvée, de se développer à l'étranger et de défendre sa position en Suisse. Les marchés-clés connus en Europe et aux Etats-Unis restent en point de mire. En parallèle, Emmi renforcera sa position au Chili et en Tunisie et sera présente dans les régions du monde en pleine expansion comme l'Asie, la Russie et l'Amérique latine avec des exportations de Suisse.

Les prix des matières premières devraient rester à peu près stables au premier semestre 2013. Pour les emballages également, Emmi n'entrevoit pas de changement important. Le prix du lait augmentera de 3 centimes par kilogramme à partir du 1er juin 2013. En Suisse, la pression liée aux importations persistera. Le tourisme d'achat restera important, mais n'augmentera plus considérablement. Aux Etats-Unis, en Allemagne et en Grande-Bretagne - des marchés importants pour Emmi - le comportement des consommateurs devrait rester stable. Les marchés en expansion comme le Chili, la Tunisie et les pays asiatiques poursuivront leur croissance. En Europe du Sud en revanche, le moral des consommateurs restera en berne. Emmi table également sur la poursuite de la surévaluation du franc suisse par rapport à l'euro. Compte tenu des circonstances précitées, les concepts de marques fortes en Suisse et à l'étranger, les produits de marque fabriqués localement à l'étranger, la bonne performance des acquisitions et la gestion toujours aussi rigoureuse des coûts seront les facteurs déterminants du succès d'Emmi en 2013.

Emmi table sur une croissance du chiffre d'affaires de 6 à 8% à l'échelle du groupe pour 2013. Sur le marché suisse, on prévoit un recul de 2 à 3% et sur les marchés internationaux, une progression de 20 à 25%. Ces chiffres tiennent compte de l'effet des acquisitions de 2012. Un niveau de rentabilité comparable à celui de 2012 est attendu, c'est-à-dire un EBIT compris entre CHF 140 et 155 millions et une marge bénéficiaire nette de l'ordre de 3%.

A moyen et long terme, Emmi veut dégager une croissance organique de 6 à 8% par an. En Suisse, les chiffres d'affaires devraient se stabiliser à moyen terme. Au niveau du groupe, l'entreprise table sur une croissance organique de 2 à 3%. Grâce à la croissance organique et aux acquisitions, Emmi vise une part de ses activités internationales d'environ 50% dans le chiffre d'affaires d'ici trois ans.

* Corrigé de l'effet extraordinaire de la vente d'actifs immobilisés, en particulier du site de l'ancienne centrale du beurre à Lucerne, qui a augmenté l'EBIT de CHF 19,4 millions et le bénéfice net (après déduction des impôts) de CHF 15,9 millions. Pour les comparaisons futures, les valeurs corrigées seront utilisées.

1 Source: Nielsen

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