L'électricien contrôlé par l'Etat, qui détient une participation majoritaire dans l'espagnol Endesa, a fait état d'un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) en recul de 4,7% à 11,3 milliards d'euros, conforme aux attentes des analystes

L'entreprise, qui vise un bénéfice brut de 15,5 milliards d'euros en 2017, a dit s'attendre à ce que la croissance de son Ebitda accélère au quatrième trimestre.

"Notre diversification géographique et la contribution de nos investissements à la croissance nous ont permis de gérer la pénurie mondiale des ressources éoliennes et hydroélectriques", a déclaré l'administrateur délégué Francesco Starace.

La compagnie d'électricité italienne compte désormais sur les réseaux et les énergies propres pour se développer, particulièrement dans les pays émergents.

Enel a dit être intéressé par des acquisitions dans le secteur de la distribution d'électricité mais a exclu toute opération d'envergure.

Le groupe italien, qui publiera son nouveau plan stratégique le 21 novembre, a relevé son dividende semestriel de 16,7% et a indiqué qu'il verserait un dividende de 0,23 euro pour 2017, contre 0,18 euro l'année dernière.

Ce dividende est conforme à son objectif annoncé l'année dernière d'une redistribution de 65% des bénéfices.

Le titre évoluait peu (+0,09%) à 5,365 euros vers 10h15 GMT à la Bourse de Milan. A ce stade, l'indice européen des services aux collectivités perdait 0,43%.

(Stephen Jewkes; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Endesa, Enel