Il précise que Rome maintient son projet de céder en 2015 40% du groupe de services postaux Poste Italiane et 49% d'Enav, la société nationale du contrôle aérien, deux privatisations partielles initialement programmées cette année.

Le programme de privatisations du gouvernement de Matteo Renzi table sur une dizaine de milliards d'euros de recettes par an jusqu'en 2016 afin de réduire la dette publique.

"C'est l'objectif. Il est clair que nous devons tenir compte des marchés, mais nous sommes confiants", dit Pier Carlo Padoan à propos des privatisations prévues l'an prochain.

En 2014, le Trésor aura levé moins de la moitié du montant initialement prévu, la volatilité des marchés financiers l'ayant obligé à repousser plusieurs grosses opérations.

Parmi les actifs susceptibles d'être cédés figurent les participations de l'Etat dans le géant du pétrole et du gaz Eni et dans la compagnie d'électricité Enel.

Pier Carlo Padoan dit s'attendre à ce que la dette publique continue d'augmenter pendant la majeure partie de l'an prochain et à ce qu'elle ne commence à baisser sensiblement qu'à partir de 2016.

Il ajoute qu'"une croissance d'environ 1% et une inflation proche de 2% suffiraient pour réduire le problème de la dette dans les limites d'une tranquillité absolue".

(Agnieszka Flak, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Enel S.p.A., Eni SpA