Le redressement des comptes d'Engie s'est poursuivi au premier semestre, et le groupe se déclare même “en avance” sur son plan stratégique à horizon 2018. Ce qui lui permet d'affiner ses prévisions 2017 de bénéfice net récurrent, désormais attendu au milieu de la fourchette précédemment communiquée.

L'énergéticien a terminé la première moitié de son exercice 2017 sur des ventes de 33,1 milliards d'euros, en croissance organique de 2,6% (au T1 : + 3,1%), soit + 1,6% en données publiées. L'excédent brut d'exploitation (EBITDA, selon l'acronyme anglais) progresse un peu plus rapidement : + 4 % à cinq milliards d'euros, et le résultat net récurrent part du groupe prend 15,5% à 1,5 milliard.

Engie se déclare de plus 'en avance sur le plan de transformation 2016-2018', puisque les cessions envisagées à cet horizon, qui portent sur 15 milliards d'euros d'actifs, ont déjà été réalisées à hauteur de 73%. Ce n'est pas tout : 85% du programme d'investissements est 'sécurisé', ainsi que 90% du programme d'économies 'Lean 2018'.

Le bilan s'améliore également, la dette nette ayant diminué de 2,1 milliards d'euros depuis fin 2016 grâce à une solide génération de cash flow, à 22,7 milliards à fin juin 2017.

La directrice générale d'Engie, Isabelle Kocher, salue 'une forte dynamique commerciale et une très bonne performance de nos moteurs de croissance - la production d'électricité bas carbone (renouvelable et thermique contracté), les infrastructures et les solutions intégrées pour nos clients -, qui représentent aujourd'hui 90 % de notre EBITDA'.

Le groupe a enfin confirmé ses prévisions pour 2017, ce qui comprend un résultat net récurrent part du groupe de 2,4 à 2,6 milliards d'euros, en les ajustant puisqu'il ajoute désormais que cet agrégat est 'attendu en milieu de fourchette'.

Un acompte sur dividende 2017 de 0,35 euro par action sera enfin payé en octobre.


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