Particulièrement vulnérables du fait de leur situation géographique, les îles du Pacifique s'affranchissent progressivement de leur dépendance au pétrole en développant des énergies vertes. Ces dernières se montrent davantage innovantes et résistantes face aux catastrophes naturelles. Zoom sur l'exemple du Vanuatu auquel ENGIE apporte son savoir-faire depuis 1939.

Si les îles du Pacifique, touchées de plein fouet par le réchauffement de la planète, ont fait entendre leur détresse en marge de la COP21, beaucoup reste à faire pour améliorer leur situation économique. Afin d'y parvenir, un changement de politique en matière d'énergie s'impose dans cette région du monde où les habitants souffrent de la hausse du prix du pétrole, principale source d'électricité. Situé au nord-est de la Nouvelle-Calédonie, le Vanuatu montre la voie à suivre, grâce notamment à l'expertise d'ENGIE qui y est installé depuis 1939. L'archipel tropical est soumis à de fortes pluies et à des cyclones récurrents. L'enjeu ici est donc double : il lui faut s'affranchir d'une énergie fossile en la remplaçant par une énergie verte moins coûteuse et développer des techniques suffisamment solides pour pallier aux aléas climatiques.

Deux solutions ont été retenues au Vanuatu et plus largement, dans le reste de la Nouvelle-Calédonie : l'éolien terrestre et la noix de coco. Particularité locale, les éoliennes du fabricant français Vergnet, partenaire d'ENGIE, peuvent être rabattues et fixées au sol en cas de cyclone. Une technologie de pointe qui a permis à une ferme de 13 éoliennes de survivre au passage du cyclone Pam, qui a ravagé la moitié de l'archipel en 2015.

L'huile de noix de coco, obtenue à partir du coprah, est elle aussi un parfait substitut au gazole. Exploitée depuis plus d'un siècle, elle fait office de biocarburant et sert à alimenter les groupes électrogènes. La plantation d'ENGIE, où 30 000 cocotiers ont été replantés sur une zone de 120 hectares, pourrait offrir 8 mégawatts d'énergie en plus, et ce, sans investissement supplémentaire ni nouvelle plantation. Le pouvoir insoupçonné du fruit se cache aussi dans les résidus du coprah qui sont très appréciés pour l'élevage. À la clé de ce nouveau modèle de développement durable : un grand soutien à l'emploi local, avec des centaines de postes à pourvoir.

La Sté Engie SA a publié ce contenu, le 26 September 2016, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le26 September 2016 07:57:01 UTC.

Document originalhttp://www.engie.com/breves/engie-pacifique-2015/

Public permalinkhttp://www.publicnow.com/view/5C0DFA56C5D6A54F1E7D372C723D32B75B9C1739