Publiés ce jeudi soir, les résultats semestriels d'Engie (ex-GDF Suez) ont été marqués par une réduction de 1,7 milliard d'euros de la dette nette par rapport à fin 2015. Celle-ci est ressortie à 26 milliards au 30 juin.

'Cette amélioration s'explique principalement par la génération de cash opérationnel sur le semestre, les premiers effets du programme de rotation de portefeuille (1,8 milliard d'euros, avec notamment la cession du portefeuille d'actifs de production hydraulique merchant aux Etats-Unis, le classement des actifs de production thermique d'électricité en Inde en actifs détenus en vue de la vente et la mise en place d'un partenariat dans le projet TEN avec la cession de 50% de cette participation au Chili) et un effet change favorable (300 millions d'euros)', a expliqué le géant français de l'énergie.

L'activité a cependant ralenti au premier semestre, comme en témoigne la baisse de 13% du chiffre d'affaires sur un an et de 11,9% en données organiques à 33,5 milliards d'euros. Le bénéfice opérationnel courant et l'Ebitda ont pour leur part reculé de respectivement 3,5 et 7,8% en données publiées à 3,5 à 5,7 milliards d'euros.

Le bénéfice net récurrent part du groupe a par ailleurs diminué de 6,9% à 1,5 milliard d'euros.

Ayant évoqué par la voix de sa directrice générale Isabelle Kocher 'une transformation bien engagée', Engie a cependant souligné que son plan présenté en février dernier 'progresse bien, en ligne avec les objectifs 2018 que nous nous sommes fixés'.

Pour rappel, le groupe vise un ratio dette nette/Ebitda inférieur ou égal à 2,5 x, et le maintien d'une notation de catégorie 'A' pour la période 2016/2018. A plus court terme, il avait annoncé en début d'année prévoir pour 2016 un résultat net récurrent part du groupe résilient par rapport à 2015, compris entre 2,4 et 2,7 milliards d'euros. Cet objectif repose sur une fourchette d'estimation d'Ebitda de 10,8 à 11,4 milliards d'euros, hors impact significatif de cessions.


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