Nord Stream, la coentreprise dominée par le géant d'Etat russe Gazprom qui gère déjà un premier gazoduc reliant l'Europe de l'Ouest à la Russie sous la Mer baltique, indique ce matin que le coup d'envoi d'un deuxième projet, Nord Stream 2, a été donné.

Outre Gazprom (51% des parts de la nouvelle société), Nord Stream 2 implique les allemands E.ON et BASF via sa filiale Wintershall, l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, l'autrichien OMV (10 % chacun), ainsi que le français Engie (ex-GDF Suez ; 9%). Tous ont signé un pacte d'actionnaires ce matin sur Nord Stream 2, projet qui prévoit la construction d'un nouveau système de gazoduc similaire à celui de Nord Stream 1. C'est-à-dire en passant sous la Baltique et en tirant parti de l'expérience du premier système désormais opérationnel.

Le projet Nord Stream 2 sera mené à bien par la société New European Pipeline AG , qui sera basée en Suisse dans le canton de Zoug (comme Nord Stream AG) et reprendra les préparatifs engagés par Nord Stream AG.

Pour mémoire, Nord Stream 1 est composé de deux gazoducs jumeaux qui chacun peuvent transporter 27,5 milliards de mètres-cubes de molécule par an sur une distance de 1.224 km par des tuyaux posés au fonds de la Mer baltique. Le gazoduc entre dans l'eau à Vyborg, en Russie, et en ressort à Lubmin, en Allemagne.

Nord Stream 2 devrait ni plus ni moins doubler la capacité de Nord Stream 1, les tracés des gazoducs étant parallèles sur la grande majorité de leur parcours.


Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.