"Nous devons investir davantage parce que l'Algérie a encore beaucoup de gaz", a déclaré Claudio Descalzi lors d'une conférence sur l'énergie à Oran, dans l'ouest de l'Algérie.

"L'offshore est très intéressant en Algérie, nous y travaillons. Mais nous n'avons pas encore eu de blocs", a-t-il ajouté.

L'an dernier, Eni a investi l'équivalent de 600 millions de dollars (485 millions d'euros) en Algérie et en a importé 11 milliards de mètres cubes de gaz, a-t-il précisé.

Le gouvernement italien, qui contrôle Eni, souhaite faire de l'Italie un carrefour gazier du sud de l'Europe capable d'acheminer la production africaine depuis l'Algérie et la Libye et les futurs flux de l'Azerbaïdjan vers l'Europe.

(Stephen Jewkes à Milan; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)