MILAN, 31 juillet (Reuters) - Le géant pétrolier italien Eni a estimé jeudi que le groupe de services pétroliers Saipem, dont il détient actuellement 43%, n'était pas au coeur de ses métiers, ajoutant qu'il passait en revue une série d'options pour cet actif avec un conseiller financier.

A la suite de ces déclarations, faites peu avant la clôture de la Bourse de Milan, le titre Saipem a terminé sur un recul de 3,11% à 17,46 euros.

Claudio Descalzi, administrateur délégué d'Eni, a ensuite précisé que la compagnie allait céder à l'avenir une participation dans Saipem, tout en disant que le but n'était pas de démanteler l'entreprise.

"Nous cèderons une participation à l'avenir (...) Mais nous ne voulons pas un démantèlement."

Eni a dit qu'il entendait faire passer son programme de cessions d'actifs à un total de 11 milliards d'euros, contre deux milliards précédemment.

Le groupe a également confirmé une prévision de hausse annuelle moyenne de sa production de 3% sur la période 2014-2017.

L'action Eni a fini en baisse de 1,65%. (Stephen Jewkes et Oleg Vukmanovic, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Nicolas Delame)

Valeurs citées dans l'article : Eni SpA, Saipem SpA