A la Bourse de Milan où l'indice FTSE Mib prend 1,6%, l'action Eni recule de 1,8% à 13,6 euros après la publication de comptes semestriels en pertes, et alors que la production d'hydrocarbures du groupe a baissé au 2e trimestre.

Eni a subi, au premier semestre 2016, une perte nette de 1,2 milliard d'euros (- 0,34 euro par action) contre un profit de 735 millions un an plus tôt, soit 446 millions de déficit au 2e trimestre (T2) après 796 millions au T1.

Sur le semestre, le résultat opérationnel ajusté de la major pétro-gazière italienne a chuté de 75% à 771 millions, et le cash flow opérationnel de 51,5% à 3,1 milliards.

De plus, si la production d'hydrocarbures a augmenté durant la première moitié de l'année de 0,5% à 1,734 million de barils d'équivalent-pétrole/jour, elle a baissé de 2,2% durant le seul 2e trimestre.

En cause, selon le directeur général Claudio Descalzi : la suspension de la production du gisement de Val d'Agri et les interruptions de productions liées aux attentats au Nigeria. Hors Val d'Agri, la production serait en hausse (+ 2,4% sur le semestre, + 1,5% sur le 2e trimestre).

Sur l'ensemble de 2016, et malgré l'interruption de Val d'Agri, le groupe compte toujours sur la stabilité de ses extractions. La hausse précédemment anticipée pour 2017 (+ 5%) est également confirmée.

Eni proposera donc un acompte sur dividende 2016 stable de 0,40 euro.



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