Ericsson chute de 8,05% à 101,7 couronnes suédoises en raison de résultats inférieurs aux attentes au premier trimestre. La rentabilité du numéro un mondial des équipements télécoms a été pénalisée par un mix d'activités défavorable. Le concurrent d'Alcatel-Lucent et de Nokia a été confronté à une baisse de son activité aux Etats-Unis où il réalise des augmentations de capacités de réseaux, qui dégagent des marges élevées. Dans le même temps, son activité a progressé en Chine où il déploie des réseaux, un domaine où les marges sont plus faibles.

Au premier trimestre, les ventes du groupe suédois ont progressé de 13% à 53,5 milliards de couronnes suédoises (5,7 milliards d'euros), ressortant légèrement au-dessus du consensus Reuters de 53,2 milliards. Elles reculent cependant de 6% hors effets périmètre et, surtout, de changes.

Sa division Equipements de réseaux, qui représente la moitié de ses ventes, a vu son chiffre d'affaires baisser de 9% à 26,4 milliards de couronnes, hors effets de change et périmètre. Elle a en particulier enregistré une chute de 21% de ses ventes en Amérique du Nord en données brutes.

Le résultat net d'Ericsson a, lui, reculé de 14% à 1,5 milliard de couronnes suédoises tandis que le résultat opérationnel a baissé de 19% à 2,1 milliards de couronnes. Le consensus s'élevait à 2,1 milliards pour le bénéfice net.

Sa marge brute, la mesure de la rentabilité préférée des investisseurs, a, elle, atteint 35,4% entre janvier et mars, inférieur à son niveau de l'année dernière à la même époque, 36,5%, et au consensus Reuters de 37,1%.

Ericsson a enfin prévenu que les tendances constatées en Chine et aux Etats-Unis au premier trimestre allaient perdurer, ce qui n'augure donc rien de bon pour la rentabilité de l'équipementier télécoms.

(C.J)