ESI : Résultats semestriels 2014

• Amélioration du taux de marge brute
• Dynamique commerciale active
• Contrôle des coûts et poursuite des investissements R&D
• Impact des effets conjoncturels
• Structure financière solide

Alain de Rouvray, Président Directeur Général d'ESI Group, déclare : « Les résultats du premier semestre, bien qu'impactés par de forts effets conjoncturels, démontrent la solidité du modèle économique du Groupe et la pertinence de sa stratégie industrielle. La croissance du taux de marge brute, dont la composition évolue positivement sous l'effet du mix-produits, bénéficie de l'évolution stratégique engagée sur l'activité Services recentrée sur les prestations à forte valeur ajoutée. Amplifiant la dynamique commerciale autour de ses solutions métiers intégrées, le Groupe a maintenu ses investissements pour accompagner son développement multisectoriel tout en poursuivant sa politique de maîtrise des coûts. Ces éléments ainsi que le renforcement des partenariats stratégiques avec les grands donneurs d'ordre permettent au Groupe d'aborder sereinement son second semestre le plus représentatif, confiant dans sa capacité à dégager de la croissance et à améliorer sa rentabilité sur l'exercice. »

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Comme annoncé, le chiffre d'affaires du 1er semestre s'élève à 42,6 M€, en recul de -3,7% en taux de change réels, en raison de forts effets conjoncturels dont la persistance de l'impact de change pour -1,4 M€ (-0,6% à taux constants).

Le chiffre d'affaires Licences s'établit à 29,7 M€ en croissance de +2,9% à taux constants. Alors que cette activité reste le moteur du développement du Groupe, le taux de récurrence de la base installée s'établit à 72,8% (76% à taux constants) comparé à 75,3% au 1er semestre 2013, significativement impacté par des repositionnements conjoncturels de contrats en fin d'année. Néanmoins la solide performance du New Business (nouveaux produits, nouveaux clients), en croissance de +9,1% à taux constants, souligne le dynamisme commercial des Licences, notamment aux Etats-Unis, au Japon et en Corée du Sud.

Afin de soutenir sa dynamique commerciale, le Groupe a poursuivi ses investissements tout en maîtrisant l'évolution globale de ses coûts (-0,6% en réel, +1,8% à taux constants), maîtrise illustrée en particulier par la baisse de 4% des effectifs moyens sur la période par rapport au 1er semestre 2013, liée notamment au recentrage de certains Services.
La poursuite contrôlée des investissements, associée à l'impact des effets conjoncturels sur les revenus, s'est traduite par la baisse de -1,2 M€ de l'EBITDA qui s'établit à -4,8 M€, dont -0,3 M€ liée aux effets de change et -0,5 M€ à l'effet périmètre.
De même, le Résultat Opérationnel s'établit à -6,3 M€ en retrait de -1,4 M€.
Malgré le recul sur le semestre, ces résultats confirment la solidité du modèle économique du Groupe.

Le taux de marge brute ressort à 65,7% du chiffre d'affaires en réel, en progression par rapport au 1er semestre de l'exercice précédent, bénéficiant de l'évolution anticipée du mix-produit et de la forte progression du taux de marge des Services (+8 points). Cette progression, notamment aux Etats-Unis, est liée au recentrage de l'activité sur des projets de validation et d'innovation à haute valeur ajoutée et plus en adéquation avec le cœur de métier d'ESI. De son côté, la forte marge brute des Licences, bien qu'impactée ce semestre par des repositionnements de contrats en fin d'exercice, témoigne de la solidité et du potentiel de cette activité.

Les frais hors production progressent de +1,8% reflétant ainsi le contrôle opéré sur les coûts.

Les frais engagés en Recherche et Développement (R&D) s'établissent à 11,3 M€ (hors Crédit Impôt Recherche 'CIR') en progression de +13,5%, poursuivant des investissements engagés l'an dernier dont ceux liés aux dernières opérations de croissance externe, telles que la réalité virtuelle (IC.IDO), la fluidique (OpenCFD) et la modélisation des systèmes (CyDesign). Après l'impact IFRS des frais de développement, les charges de R&D s'élèvent à 9,9 M€.

A l'inverse, les coûts des Ventes et Marketing (S&M) ont diminué pour s'établir à 16,3 M€, en baisse de -7,4% par rapport à l'an dernier, sans impacter la force commerciale du Groupe. Cette baisse est à relier d'une part au contrôle des coûts S&M, entamé sur le second semestre de l'année dernière et d'autre part à la diminution des frais commerciaux externes dans les BRIC du fait de la baisse d'activité conjoncturelle dans ces pays.

Les frais Généraux et Administratifs (G&A) ont continué de croître à 7,9 M€ (+8,1%) dans le cadre de la poursuite des investissements liés à la mise en place d'outils de gestion et d'une organisation globale plus adaptée.

Compte tenu du résultat financier et de l'effet impôts, le Résultat Net Part du Groupe s'établit à -4,9 M€, en baisse de -1,1 M€ par rapport au 1er semestre 2013 (à taux courants et constants).

La trésorerie disponible s'élève à 8,2 M€ au 31 juillet 2014 contre 10,7 M€ au 31 juillet 2013 et 10,7 M€ au 31 janvier 2014. L'endettement net s'élève à 9,3 M€  contre 13,9 M€ au 31 janvier 2014 et le faible gearing (dettes nettes rapportées aux capitaux propres) s'améliore encore pour passer de 17,5% à la fin de l'exercice 2013 à 12,3%.

La dynamique commerciale active est illustrée par la bonne performance du New Business Licences et par l'amplification des projets innovants de co-création menés avec les grands donneurs d'ordre. L'élimination accélérée et de plus en plus stratégique du recours à des prototypes réels pendant le développement des produits industriels innovants soutient fortement le déploiement des solutions d'ESI.  
Pour exemple, citons les réussites multi-domaines de la zone Amériques dans l'activité Licences tant auprès de l'industrie automobile (ex. : Honda R&D, Fiskers) que de l'industrie aéronautique (Honda Jet).
Dans le domaine plus spécifique de la fabrication virtuelle (Virtual Manufacturing), la société a connu de nombreux succès de sa solution d'emboutissage et mise en forme des matériaux métalliques et composites. Ainsi en Asie, (ex. : Japon, Corée du Sud), le Groupe a gagné de nouveaux clients ce qui positionnent favorablement ESI sur ce marché particulièrement concurrentiel.
D'autre part, les investissements commerciaux réalisés pour soutenir l'activité de réalité virtuelle (IC.IDO) commencent à porter leurs fruits comme le prouvent les contrats signés avec Daher en France et Honda R&D aux Etats Unis.
Cette dynamique commerciale est particulièrement active dans les secteurs industriels compétitifs et innovants, à l'image des transports terrestres, de l'aéronautique, de l'énergie, de l'industrie lourde ou encore de la marine. Son succès atteste de l'attractivité croissante de nos solutions de prototypage virtuel dans la recherche de cycles de développement produit accélérés visant progressivement tous les secteurs industriels.