EULER HERMES : L'industrie agroalimentaire en France : Investissement et export à la conquête de nouvelles étoiles
Le 26 novembre 2015 à 18:48
Partager
Les difficultés à s’adapter à un environnement en pleine mutation ont entrainé une érosion de sa rentabilité (6 points de taux de marge perdu en 10 ans), mais l’industrie agroalimentaire française devrait connaitre un nouvel élan, porté par une reprise progressive des investissements et un redémarrage des exportations (5 milliards additionnels en 2015/2016).
Année
Viandes
Préparation à base de céréales
Produits laitiers
Céréales
Boissons, vins et spiritueux
Autres
2005
2834
2119
4153
3864
9353
16924
2006
2827
2168
4285
3821
10586
18234
2007
2904
2403
4871
4637
11232
19210
2008
3240
2533
5235
6550
11375
20262
2009
2981
2445
4677
4874
9722
19020
2010
3099
2657
5334
5781
11333
20547
2011
3503
3031
5856
7785
12651
23149
2012
3495
3307
6041
6954
13904
23926
2013
3413
3496
6302
8183
13848
24237
2014
3141
3488
6655
6748
13588
23500
2015 (p)
3174
3277
6233
7566
14848
24309
2016 (p)
3269
3375
6420
7793
15293
25038
Viandes
Toutefois, si le modèle coopératif français a permis jusqu’à présent d’assurer une meilleure intégration du secteur, il ne permet pas encore de gagner plus de parts de marché à l’export (seulement 7% du total CA) ou de lever des financements qui permettraient d’accélérer l’innovation et l’investissement : il devra donc encore évoluer et poursuivre sa concentration pour conquérir de nouvelles étoiles...
La hausse des Chiffres d’Affaires (CA) de l'Industrie AgroAlimentaire (IAA) française n’a pas permis d’endiguerl’érosion de la rentabilité : le taux de marge a perdu 6 points en 10 ans. En cause, les pressions déflationnistes et les changements d’habitude de consommation.
La prééminence du modèle coopératif (85 milliards d’euros de CA en 2014) rassure sur l’intégration. Il limite cependant encore les ambitions à l’export (seulement 7% du CA).
Les dépenses d’investissement dans l’IAA sont attendues en hausse. L’actif immobilisé augmenterait d’1 point de bilan en 2015 et de 2 points en 2016. Celles-ci serviront notamment à pousser les exportations : elles atteindraient 61,2 milliards d’euros en 2016 soit +5 milliards sur 2015/2016.
Les perspectives de marché, notamment à l’export et une amélioration des bilans devraient permettre un repli des défaillances dans l’IAA de -1% en 2015 et -3% en 2016.
Cliquez ici pour ouvrir l'étude dans un nouvel onglet