​Les difficultés à s’adapter à un environnement en pleine mutation ont entrainé une érosion de sa rentabilité (6 points de taux de marge perdu en 10 ans), mais l’industrie agroalimentaire française devrait connaitre un nouvel élan, porté par une reprise progressive des investissements et un redémarrage des exportations (5 milliards additionnels en 2015/2016).

Evolution des exportations françaises par produit (en millions d'euros) Autres Boissons, vins et spiritueux Céréales Produits laitiers Préparation à base de céréales Viandes 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 (p) 2016 (p) 10,000 20,000 30,000 40,000 50,000 60,000
Année Viandes Préparation à base de céréales Produits laitiers Céréales Boissons, vins et spiritueux Autres
2005 2834 2119 4153 3864 9353 16924
2006 2827 2168 4285 3821 10586 18234
2007 2904 2403 4871 4637 11232 19210
2008 3240 2533 5235 6550 11375 20262
2009 2981 2445 4677 4874 9722 19020
2010 3099 2657 5334 5781 11333 20547
2011 3503 3031 5856 7785 12651 23149
2012 3495 3307 6041 6954 13904 23926
2013 3413 3496 6302 8183 13848 24237
2014 3141 3488 6655 6748 13588 23500
2015 (p) 3174 3277 6233 7566 14848 24309
2016 (p) 3269 3375 6420 7793 15293 25038


Toutefois, si le modèle coopératif français a permis jusqu’à présent d’assurer une meilleure intégration du secteur, il ne permet pas encore de gagner plus de parts de marché à l’export (seulement 7% du total CA) ou de lever des financements qui permettraient d’accélérer l’innovation et l’investissement : il devra donc encore évoluer et poursuivre sa concentration pour conquérir de nouvelles étoiles...

  • La hausse des Chiffres d’Affaires (CA) de l'Industrie AgroAlimentaire (IAA) française n’a pas permis d’endiguerl’érosion de la rentabilité : le taux de marge a perdu 6 points en 10 ans. En cause, les pressions déflationnistes et les changements d’habitude de consommation.
  • La prééminence du modèle coopératif (85 milliards d’euros de CA en 2014) rassure sur l’intégration. Il limite cependant encore les ambitions à l’export (seulement 7% du CA). 
  • Les dépenses d’investissement dans l’IAA sont attendues en hausse. L’actif immobilisé augmenterait d’1 point de bilan en 2015 et de 2 points en 2016. Celles-ci serviront notamment à pousser les exportations : elles atteindraient 61,2 milliards d’euros en 2016 soit +5 milliards sur 2015/2016. 
  • Les perspectives de marché, notamment à l’export et une amélioration des bilans devraient permettre un repli des défaillances dans l’IAA de -1% en 2015 et -3% en 2016.

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