La monnaie unique européenne continuait ce midi d'osciller autour des 1,25 dollar sur le marché des changes. Si elle perd plus de 9% depuis le début de l'année face à sa contrepartie américaine, elle évolue autour de son niveau actuel depuis le début du mois.

Notons que l'activité sera réduite ce jour (c'est le “Black Friday”) sur les marchés de devises alors que les marchés américains étaient fermés hier pou Thanksgiving, et avant le week-end.

Après une baisse de 0,36% hier, l'euro se reprend de 0,19% ce midi à 1,2484 dollar. La hausse est plus marquée face au yen (+ 0,43% à 147,55), en raison de la baisse des dépenses des ménages et d'une inflation faible. La production industrielle a aussi diminué à 0,2% contre 2,9%. L'euro gagne enfin 0,26% à 0,7947 sterling. Rien à signaler face au franc suisse, à 1,2018.

Hie à Vienne, l'OPEP a déclaré qu'elle entendait contribuer à 'la restauration de l'équilibre du marché' en maintenant jusqu'à sa prochaine réunion, le 5 juin 2015, ses quotas officiels de production de pétrole à 30 millions de barils/jour, niveau auquel ils sont stables depuis décembre 2011. La suroffre de brut restera donc d'actualité, l'OPEP l'attribuant à des pays non membres du cartel, et les barils ont dévissé de 6% hier sans se remettre aujourd'hui.

Selon les cambistes de Société Générale, 'la baisse des cours du pétrole entraîne celle des anticipations d'inflation, ce qui devrait contribuer à ancrer les taux longs ainsi que les attentes quant à la politique monétaire. Mais ce cas de figure est positif pour l'activité économique globale'.

En attendant, selon les analystes de Saxo Banque, les opérateurs attendent que la BCE concrétise l'éventuelle extension de son programme de rachat d'actifs souvent évoquée par Mario Draghi : “les signaux d'un nouveau programme de rachats d'actifs se multiplient et la spéculation sur un nouveau soutient de l'économie européenne va de bon train”, indiquent-ils.

L'optimisme des opérateurs en la matière a été confirmé par les dernières nouvelles : “le principal risque aujourd'hui en zone euro est la déflation, scénario renforcé par le faible niveau d'inflation et la récente décision de l'OPEP de maintenir sa production inchangée malgré l'offre abondante déjà présente sur les marchés”, indique encore Saxo Banque.


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