L'euro continue de se déprécier par rapport au billet vert, à 1,062 dollar contre 1,065 dollar vendredi soir, la parité-phare du marché des changes se trouvant toujours affectée par la perspective de divergence de politique monétaire entre la Fed et la BCE.

'Vendredi dernier, Mario Draghi a une nouvelle fois enfoncé le clou en indiquant que la BCE ferait tout ce qui est nécessaire pour relancer l'inflation vers la cible des 2%', rappelle ainsi un gérant de Barclays Bourse.

'Dans un contexte où les investisseurs sont de plus en plus convaincus que la Fed remontera ses taux en décembre, l'attente d'une action supplémentaire de la part de la BCE, plus forte qu'anticipé jusqu'à présent, relance la pression sur l'euro qui baisse contre dollar', poursuit-il.

Ce scénario n'est d'ailleurs pas remis en cause par l'indice flash composite Markit de l'Eurozone qui se redresse pourtant à 54,4 en novembre, mettant ainsi en évidence la plus forte expansion de la zone euro depuis mai 2011.

'Malgré la légère amélioration de l'indice, le conseil des gouverneurs devrait opter pour un renforcement de la politique d'assouplissement monétaire afin de consolider et de pérenniser la croissance économique dans la région', juge Chris Williamson, chief economist à Markit.

Toujours par rapport à vendredi soir, l'euro-yen grappille moins de 0,1% à 130,8 et le dollar-yen s'apprécie de 0,3% à 123,2, tandis que l'euro-livre sterling grignote 0,1% à 0,701 et l'euro-franc suisse se maintient à 1,084.

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