Calme plat pour la monnaie unique européenne face à ses grandes contreparties sur le marché des devises mercredi midi, exception faite du sterling. A cette heure, l'euro restait pratiquement neutre contre le billet vert américain (- 0,07% à 1,0931 dollar), prenant 0,08% contre le franc suisse à 1,0488, tout en se tassant de moins de 0,20% face au yen à 135,20.

Du côté des produits de taux, le rendement des emprunts d'Etat américain de référence à dix ans, les Treasuries, grappille un demi point de base à 2,33% quand le produit équivalent en Allemagne en perd presque deux à 0,76%.

Commentant les tendances des marchés financiers, les cambistes de Société Générale indiquent ce matin que 'les marchés obligataires suivent ceux d'actions, et les devises suivent les obligations. Mais ne vous en faites pas : avant qu'il soit longtemps, les actions suivront de nouveau les devises'.

En attendant, l'euro semble toujours aussi peu sensible à la Grèce, où le parlement se prononce sur le deuxième train de mesures de rigueur induites par l'accord avec les créanciers signé de haute lutte. Mais grâce aux voix de l'opposition au gouvernement Tsipras, le texte devrait passer. Ce faisant, le gouvernement devrait pouvoir négocier un nouveau prêt d'ici le 20 août.

En revanche, l'euro, dont les taux directeurs semblent durablement installés au plus près de zéro, recule de près de 0,50% contre la livre sterling. En cause : 'des propos du chancelier de l'Echiquier (ministre des Finances) George Osborne sur la perspective d'une hausse de taux au Royaume-Uni', souligne Trustnet Direct.

Rares sont les données d'importance attendues cet après-midi des Etats-Unis, mis à part les reventes de logements de juin (prévues en hausse de 1,2% sur un mois) et les stocks de brut et de produits distillés.


Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.