Les mouvements étaient de nouveau faibles sur le marché des changes ce midi pour la monnaie unique européenne. Contre le dollar, la devise de l'union monétaire du Vieux Continent reste inchangée à 1,3529 dollar. Si elle cède 0,15% contre le yen à 137,31, elle gagne 0,18% face au sterling, à 0,7906, tout en demeurant neutre contre le franc suisse, à 1,2147.

“Les propos de Mme Yellen sont restés un soutien au dollar”, rappellent les analystes d'Aurel BGC en référence aux discours de la présidente de la Fed devant le Congrès américain. Notons que l'euro/dollar se traite non loin de son plus bas niveau en un mois sur fond de statistiques plus favorables outre-Atlantique qu'en Europe.
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Par ailleurs, ajoutent-ils, “la publication du Beige Book (hier soir) a eu peu d'impact sur le comportement du marché des changes”.

En outre, l'actualité statistique de la mi-séance n'est pas très fournie. Dans la zone euro, le taux d'inflation annuel s'est établi à 0,5% en juin 2014, stable par rapport à mai, d'après Eurostat qui confirme donc son estimation rapide. Le taux d'inflation mensuel a été de 0,1% en juin.

Soulignons cependant que les tensions semblent empirer encore dans l'Est de l'Ukraine, où des mouvements séparatistes pro-russes, probablement aidés par Moscou, combattent les troupes gouvernementales de Kiev.

L'avantage semble tourner en faveur de ces dernières, mais le risque d'extension du conflit demeure : selon Euronews citant l'armée loyaliste de Kiev, un avion de combat russe aurait abattu un appareil ukrainien au-dessus du territoire de l'Ukraine.

En outre, les sanctions internationales contre la Russie ont été renforcées.

“En Asie, le yen est à un plus haut à cinq mois contre l'euro après que l'Union européenne et les Etats-Unis aient pris de nouvelles mesures pour sanctionner la Russie en rapport avec le conflit sur la situation en Ukraine. Ces mesures ont eu tendance à rediriger les investisseurs vers des valeurs refuge”, comment les analystes de RTFX, soit essentiellement le dollar et le yen parmi les devises.

Sur l'agenda économique de l'après-midi aux Etats-Unis, les cambistes guetteront les chiffres de la construction résidentielle en juin, et ceux des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, puis l'indice de la Fed de Philadelphie.


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