Sur le marché des changes la monnaie unique européenne semblait tenter de se stabiliser au-dessous des 1,32 dollar, à une semaine de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs de la BCE. Plus près de nous, le Bureau of Economic Analysis fera également part, dans l'après-midi, de la seconde estimation de la croissance du PIB des Etats-Unis pour le 2e trimestre.

A cette heure, l'euro annule sa maigre hausse de la veille contre le billet et se tasse de 0,15% à 1,3176 dollar.

Par ailleurs, la devise de l'union monétaire européen perd 0,38% contre le yen , à 136,52, 0,17% face au sterling à 0,7947, et 0,10% contre le franc suisse à 1,2056.

La semaine dernière depuis le “symposium” de Jackson Hole, le président de la BCE, Mario Draghi, s'est montré plus soucieux que prévu de la faiblesse de l'inflation en zone euro. Son discours a d'abord été interprété comme les prémisses d'une action de la banque centrale dès le prochain conseil des gouverneurs, la semaine prochaine.

Outre les refinancements bancaires à long terme, prévus pour le mois prochain, certains cambistes vont même jusqu'à anticiper le lancement d'un “mini-QE” par la BCE d'ici la fin de l'année, sinon en 2015. Il s'en est suivi une baisse de l'euro qui fait maintenant place à une consolidation, certains opérateurs prenant leurs profits.

En outre, plusieurs articles de presse sont venus tempérer l'enthousiasme initial, et les analystes d'Aurel BGC évoquent d'ailleurs une 'modération des attendes de détente supplémentaire de la politique monétaire européenne, notamment à court terme' : selon ces sources, la BCE ne n'annoncerait pas de mesures nouvelles significatives lors de la prochaine réunion du conseil des gouverneurs, le 4 septembre prochain. Il faudra peut-être attendre davantage;

Cet après-midi aux Etats-Unis, les investisseurs attendent les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, ainsi que la deuxième estimation du PIB américain au deuxième trimestre (attendue à 3,9%, contre 4% en première estimation), puis les promesses de ventes de logement en juillet.

'Il y a fort à parier que les investisseurs ont encore en mémoire la déconvenue de l'estimation finale du PIB américain au premier trimestre qui était ressortie très nettement en baisse par rapport à la première estimation', note Saxo Banque.


Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.